Vitry-sur-Seine, la carte postale du haut donne la perspective du Château et de l'Eglise en 1910. Au-dessous, photographies prises en 1972 puis 1999 du carrefour des rues devenues "Danielle Casanova" et "Guy Moquet". (cliquez sur l'image pour l'aggrandir)
Ces trois images sont une histoire sans paroles. Celle de la banlieue parisienne, façonnée mais déformée, défigurée parfois, par les trente glorieuses, l'invasion de la voiture et le triomphe d'une architecture indigente qui n'a qu'un seul mérite : offrir à une population qui a souffert de la guerre et qui aspire au confort moderne, des cuisines équipées, des salles de bains et des garages.
Alain Blondel est étudiant en architecture à la fin des années 50. Dans le cadre de la bibliothèque des Beaux-Arts, il se passionne pour "l'art nouveau" et "l'art déco". Il se livre à des recherches sur Hector Guimard, le célèbre architecte "art nouveau", (Voir le "cercle" Guimard) dont un immeuble est visible au 10 rue de Bretagne (angle Saintonge) (IIIe). On lui doit aussi les entrées du métro parisien et la synagogue du 10 rue Pavée (IVe).
Il devient "galeriste" à la fin des années 60 et s'installe près du Luxembourg. A cette époque il se lie avec un photographe de talent, Laurent Sully Jaulmes. Tous les deux découvrent la célèbre collection de cartes postales de Roxane Debuisson, qui révèle le paysage urbain et la vie des villes de la banlieue parisienne en 1910.
Ils en sélectionnent une cinquantaine et partent à la recherche des sites en 1970-72 pour découvrir ce qu'ils sont devenus. Ils renouvellent la démarche à la fin des années 90 et jusqu'en 2006, par des séries chronologiques de photographies qui, regardées de façon synoptique, sont un témoignage accablant contre l'urbanisme qu'on nous a servi.
De son étude sur la banlieue, il a fait un livre qui livre ces photos et des commentaires en forme de préface, très riches en réflexions sur les transformations de notre univers urbanistique, et sur les changements de notre société. Ce livre, "Un siècle passe ..." est édité par Dominique Carré, 154 rue Oberkampf - 75 011 - tél. 01 43 38 00 29. Nous vous le recommandons vivement.
Alain Blondel est installé depuis 2004 au 128 de la rue du Temple (IIIe) avec une galerie qui se consacre aux oeuvres d'artistes vivants figuratifs. On peut y voir actuellement une exposition collective jusqu'au 27 février 2010.
Gérard Simonet
Le respect des autres est, selon moi, l'élément essentiel qui caractérise une grande ville telle que Paris et ces "associations anti-bruit" comme vous les appelez visent entre autres à garantir cela. Je ne comprends pas pourquoi selon certains le bruit excessif qui empeche de dormir, l'occupation abusive des trottoirs, la musique pendant toute la nuit et bien d'autres situations aussi désagréables devraient encourager "le rayonnement et l'économie" de Paris. En tant que résident de la Butte-aux-Cailles, je dis ... VIVEMENT NOTRE ASSOCIATION et les associations similaires qui désormais existent un peu partout dans notre ville et qui visent à rendre plus agréable la vie de nos quartiers. De la musique oui, mais dans le respect de tous.
Rédigé par : Max | 28 janvier 2010 à 17:12
Pour moi ces associations anti-bruit sont néfastes pour Paris la culture son rayonnement et son économie.
Paris ville morte et en dessous des autres capitales.
Moi je suis du côté ma mère Parisien depuis 1850 et je ne comprends pas ses gens installés à Paris de plus dans des quartiers centraux qui veulent la tranquillité de la province.
Ces actions anti-vie-parisienne pas représentatives sont maladives et assez effrayantes dans leur côté hygienniste.
Ne nous amusons pas.
Ne vivons pas ensemble.
Tuons la musique et la jeunesse.
Soyons vieux et morts.
Non merci.
Rédigé par : Morg | 27 janvier 2010 à 09:03