La Bibliothéque au 1er étage du Café Pouchkine de Moscou
Après une ouverture semble–t-il réussie voilà quelque temps au rez-de-chaussée du Printemps boulevard Hausmann, le célèbre Café Pouchkine de Moscou vient d’investir une petite surface au 2 de la rue de Francs-Bourgeois (IIIe), à l’entrée de la place des Vosges.
Deux magnifiques lustres donnent le ton du décor luxueux de l’endroit, façon fin XVIIIème–début XIXème, qui n’est pas sans rappeler, mais de façon plus sobre, l’élégant aménagement de l’ancienne pharmacie moscovite devenue en quelques années le lieu de rendez-vous de la « bonne société » et des célébrités.
Créé en 1999 pour le deuxième centenaire de la naissance de l'écrivain, le Café Pouchkine est dû à Andrey Dellos. Cet homme d’affaires franco-russe est aussi artiste peintre, ingénieur en génie civil et il a fréquenté l’Ecole Supérieure des Langues Etrangères. A la tête de plusieurs restaurants de la capitale russe, il voulait créer un lieu d’exception à la gloire des cuisines française et russe.
Nous ne retrouverons pas dans le Marais l’étage bibliothèque de l’établissement moscovite qui comporte des milliers de volumes et dans lequel se dégustent des mets très élaborés. Toutefois il sera possible de goûter des prianicks (des pains d’épices russes), des médoviks (des gâteaux au miel de sarrasin) et plus simplement des macarons et du chocolat chaud.
Voilà un bel établissement dans un lieu exceptionnel, un beau cadeau de Noêl pour le Marais qui brille actuellement des illuminations des fêtes fin d’année.
Dominique Feutry
"Un café Pouchkine": Enfin un café de talent, digne de découverte et d'originalité, ce qui nous change terriblement de ces "boîtes de nuit-tapage nocturne" dont Le Marais ne s'enorgueillit pas! S'il est un mariage réussi, c'est bien celui-là, d'une lieu de visite dans un monde attractif couplé à un quartier historique encore plein de sites magnifiques, joliment décrits par "Vivre Le Marais"
Rédigé par : Jean-Pierre Vernon | 21 décembre 2013 à 13:35
Merci pour cette découverte...
Rédigé par : jean Vinatier | 18 décembre 2013 à 16:14