"Vivre le Marais !" a été reçu par le Commissaire central du IVe arrondissement Eric Moyse accompagné du Commandant Beorchia, de Emmanuel Dubail, qui dirige la police administrative (établissements, fermetures administratives, expulsions, autorisations spéciales ...) et de Christine Bonnefoy chargée de communication. Cet échange très franc s’inscrit dans le cadre de rencontres périodiques qui ont été instaurées entre notre association et les autorités ou administrations avec lesquelles nous sommes le plus en relation.
Sur un plan général le Commissaire Moyse dresse un bilan plutôt encourageant de l’action des forces de police dans l’arrondissement ajoutant qu’avec l’arrivée, dans les lieux sensibles, depuis les attentats de novembre, de militaires, la délinquance est en baisse tant en matière d’atteinte aux biens et aux personnes, que de violences gratuites. Il précise que l’action de terrain menée par l’équipe d’Emmanuel Dubail vis à vis des commerçants, gérants de débits de boissons et restaurateurs a été payante.
Ils estiment tous deux que la présence renforcée et visible de la police combinée à une concertation avec les différents exploitants a été efficace et a permis d’améliorer sans la régler la situation, si on la rapporte aux signalements de débordement plus fréquents des années passées. Il faut noter qu’en plus les équipes municipales de la DPP (direction de la prévention et de la protection) de la mairie de Paris agissent de leur côté y compris de nuit.
Bel immeuble rue Quincampoix dont les habitants se sont plaints longtemps du tapage nocturne dans la rue (Photo VlM)
Le contexte économique difficile joue un rôle lui aussi dans cette tendance baissière. Tous ces éléments amènent donc à la raison ceux qui sont tentés de s’affranchir de la réglementation, le risque d’une fermeture très pénalisante ne peut être pris par les intéressés. Ce qui n’empêche pas l’envoi de demandes d’avertissement à la Préfecture voire de fermeture lorsque nécessaire. Une fermeture de nuit, rue Qincampoix, a même été obtenue pour un établissement qui faisait fi des mises en garde concernant les nuisances sonores qu’il occasionnait.
L'irréductible nourrisseur de pigeons des IIIe et IVe arrts (photo UC)
Des actions ciblées et régulières sont conduites à l’encontre des vendeurs à la sauvette comme des poseurs de cadenas sur les ponts, des marchands d’oiseaux dont l’espèce est protégée et du nourrisseur de pigeons près du Centre Pompidou, mais elles doivent être périodiquement renouvelées !
Quant aux deux roues, notamment les bicyclettes, qui roulent sur les trottoirs ou dans des endroits interdits, il nous est assuré que de fréquentes opérations de verbalisation sont diligentées.
Nous convenons à l’issue de la réunion de rester très en contact, notre association, par le biais de ses adhérents, est un « capteur » de l’évolution du quartier, y compris sur le plan sécuritaire et les forces de police, ainsi que l’a rappelé le Commissaire Moyse, sont au service des habitants pour assurer plus particulièrement leur sécurité.
Dominique Feutry
Non content de nourrir les pigeons, alors que c'est illégal, ce triste personnage insulte copieusement les passants qui osent faire la moindre remarque.
Est-il normal de tolérer cela plus longtemps ?
Pourquoi les riverains devraient-ils subir cela et l'ensemble des dégradations liées ?
Les pouvoirs publics sont en quelque sorte des complices passifs, en n'agissant pas et en laissant le trouble perdurer. Je ne comprends pas.
Rédigé par : EL | 27 janvier 2016 à 15:05
On aperçoit effectivement un peu plus de voitures de police en patrouille, mais c'est la nuit, notamment entre minuit et 2 heures du matin que leur passage effectif serait d'intérêt. En particulier rue ste-cx-de-la Bretonnerie (ex. Le Spyce débordant de clients,le lundi soir, verre en main sur le trottoir, quand ce n'est pas sur une portion de rue; de la même manière on remarque en journée/en soirée la verbalisation des automobiles indûment garées, mais pas vraiment des 2-roues.
Rédigé par : Louis | 27 janvier 2016 à 11:01
Parler d'"actions ciblées et répétées à l'encontre... du nourrisseur de pigeons près du Centre Pompidou" relève de la mauvaise plaisanterie ou de la provocation. Ce bonhomme, particulièrement agressif envers toute personne qui ose lui faire remarquer que son action est illégale ou des enfants qui, parfois, courent après les pigeons, est présent quatre fois par jour, chaque jour, place Brancusi et distribue à tout va et en toute impunité son pain et ses graines à des centaines de volatiles sous l’œil des passants et sous l'objectif des touristes éberlués. La Police a pu, trop rarement, lui demander de déguerpir, mais cela ne sert à rien. Il revient, encore et toujours. Ce monsieur est insolvable, paraît il, mais il possède quand même une camionnette et une vieille Mercédès. Qu'attend la Justice, sur la base des innombrables procès verbaux et amendes impayées qui auraient du être dressés au fil des années, pour s'en saisir ? Pourquoi la Loi, qui devrait être la même pour tous, n'est elle pas appliquée ?
Rédigé par : Philippe C. | 27 janvier 2016 à 10:38