Samedi 13 octobre, 16h31 place de la République, arrivée de la manifestation "Marcher pour la planète" (Photo BFM/TV)
Ils ont raison ces manifestants de marcher de l'Opéra à la République pour exprimer leur attachement à notre planète. Ses réserves sont mises à mal par une consommation débridée, l'atmosphère que nous respirons est polluée, l'habitabilité des cinq continents est menacée par le réchauffement climatique générateur de montée des eaux des océans, de catastrophes naturelles comme les cyclones, les ouragans, les inondations... Des milliers d'espèces naturelles disparaissent ou sont menacées. L'homme en fait partie. Faute de réagir, lui le seul être sur Terre à en avoir les moyens, il sera lui aussi dans la charrette. Brrrrh..........
Ceux qui se déclarent "écologistes" défendent une grande cause. Ils méritent notre considération et notre soutien. mais comme d'habitude, lorsque la politique s'en mêle, le discours dérape et pour ceux qui raisonnent un peu il devient carrément inintelligible car sa cohérence se perd dans une rhétorique qui ne cherche qu'à gagner des voix.
Ainsi, pendant que des milliers de braves gens battaient le pavé à Paris pour sauver notre planète, des milliers d'avions encombraient l'espace aérien au-dessus de nos têtes en brûlant des dizaines de milliers de tonnes de kérosène, l'hydrocarbure utilisé par les jets, sans qu'aucun des meneurs n'ait l'idée de dénoncer cette réalité.
Photographie des vols au-dessus de la France le samedi 13 octobre à 16h31. Application "Flight aware". La densité est en constante progression !
Une telle dénonciation ne changerait rien à la situation mais on aurait au moins l'assurance que ceux qui s'expriment de façon péremptoire maîtrisent l'ensemble du dossier. Ils n'en donnent pas le sentiment aujourd'hui.
Ainsi en est-t-il du mélange des genres entre pollution et dérèglement climatique. Il faut absolument les séparer. Le recours inconsidéré aux matières plastiques pour les usages de la vie courante, le traitement désordonné des déchets, l'incivilité qui noie les villes sous les mégots, les pailles plastiques, les emballages, les affiches, les tags... sont du domaine de la pollution et à ce titre sont éligibles d'une action volontaire de la part de ceux qui se réclament de l'écologie. On les trouve bien timides et silencieux en la matière. La solution est à leur portée cependant : faire comme aux Etats-Unis, voter des lois, durcir les sanctions, contrôler et sanctionner.
Voilà un domaine de l'écologie où des résultats seront au rendez-vous si des actions sont mises en oeuvre. Qu'ils se mettent à l'ouvrage, ceux qui s'en réclament !
Il y a ensuite le réchauffement climatique, la COP 21, le rapport du GIEC et l'agitation qu'il provoque.... C'est beaucoup plus complexe et je crains personnellement que ce soit insoluble tant l'humanité est prisonnière de ses habitudes, de ses aspirations et de son égoïsme. Il faut ajouter que certaines ressources sont rares, par construction, sur notre planète et qu'on ne peut pas raisonner comme si la source était sans fin, à l'instar du vent et du soleil.
A ce propos, arrêtons nous sur le transport aérien et maritime. Pour avoir travaillé dans un groupe international où nous passions tous une grande partie de notre temps dans les avions, j'atteste que nous aurions pu diviser cette dépense par 10. Les moyens de télécommunications, la téléconférence, font que (presque) tout ce qui se traite en réunion avec présence physique peut l'être par échange électronique d'informations. Mais si la question était posée aux intéressés, beaucoup d'entre eux se diraient farouchement contre, arguments à la clé....
L'attrait des croisières en mer a suscité la mise sur le marché d'énormes paquebots, des villes flottantes qui déversent en mer et, hélas, dans les ports, des nuages de pollution dus à la combustion d'un fioul peu raffiné. Une mesure de salut public, si on veut effectivement sauver la planète, serait de demander aux citoyens du monde de renoncer à ce plaisir, car il n'est pas indispensable. J'imagine les réactions ! Quel gouvernant se hasardera à une provocation de ce genre ?
Donc on ne dira rien qui soit iconoclaste et on continuera comme avant à évoquer des perspectives illusoires. L'électricité par exemple. La voiture électrique est un progrès pour la vie en centre ville. Peu de bruit, pas de pollution. Mais la voiture électrique a besoin de courant électrique. Comment va-t-on le produire ? Retour au charbon ? Extension du parc de centrales nucléaire ? Éoliennes ? Leur empreinte carbone est considérable du fait de la plateforme de béton. Leur exploitation est intermittente, tout comme celle des panneaux solaires. Ces sources d'énergie nécessitent le recours à des batteries dont la fabrication est tributaire de ressources rares détenues par des pays qui en font un usage stratégique.
Il faut ajouter qu'en éloignant la production d'énergie de son lieu d'utilisation on met en jeu deux rendements qui, multipliés entre eux, donnent un rendement résultant de faible niveau (ex : 30% et 25% donnent 0,3x0,25 = 0,075 soit 7,5 %).
On voit, sans aller plus loin dans cette analyse, que les solutions-miracle n'existent pas et qu'il n'est pas honnête en conséquence d'exciter la foule et les folliculaires. Luttons contre la pollution sans modération mais disons "au peuple" au sujet du réchauffement climatique qu'il existe un vrai problème existentiel dont la solution est le renoncement à des pratiques, à des habitudes, à des besoins, à des plaisirs. Il n'est pas impossible que cette attitude déclenche des révolutions ... qui déboucheraient elles-mêmes inévitablement sur de nouvelles impasses.
Je m'en veux d'être aussi négatif et j'espère bien me tromper. Je me dis pourtant qu'une dose raisonnable de sagesse dans nos comportements pourrait décaler les dommages suffisamment longtemps pour que les savants inventent un autre modèle énergétique. Quand je vois la taille des voitures qui se vendent aujourd'hui pour faire de la ville (on appelle ces monstres des SUV) je me dis qu'il existe une marge de progression en direction du bon sens. Pour autant que quelqu'un montre la voie. A ce sujet, il faudrait que d'ores et déjà les politiques nous orientent vers des véhicules légers et tout simples ne consommant que un à deux litres d'essence aux 100 kilomètres. Voilà qui serait responsable. On n'a rien entendu de semblable dans les défilés de samedi et dans les commentaires.
Gérard Simonet
Les feuilles de mes géraniums sont toutes trouées…
une parisienne
Rédigé par : [email protected] | 17 octobre 2018 à 14:15
Tout à fait d’accord. Et les « 4p » sont la solution. Ces marcheurs sont des hypocrites, prêts à renoncer à rien. Ils disent que les grosses entreprises polluent plus qu’eux. Seulement voilà, ils avaient une bouteille d’eau en plastique dans la main. Commençons par initier le mouvement. Chez moi, gourdes, le plus de vrac et de bio possible. Ni viande, ni poisson. Chauffage à 17, et recyclage des eaux de douche et vaisselle à l’aide de seaux. Nous ne tirons plus une chasse d’eau. Pas de bain mais des douches plus que courtes. Les achats sur le bon coin pour tous et pour tout. Pas de voiture jamais d’avion etc. Mais c’est évident qu’il faut renoncer à une partie de son confort. Je vous rassure, on s’y fait très bien !!!
Rédigé par : Agnès perrine | 16 octobre 2018 à 10:45
merci pour toutes ces informations, qui soulignent la complexité des problèmes a appréhender
la situation actuelle , unanimement déclarée catastrophique, peut décourager les changements de comportements dans la mesure ou il n'est pas évident qu'il soit encore temps d'arreter le processus on peut quand meme trouver des signes positifs dans le relatif changement des médias
Mais il est une raison a ces catastrophes annoncées qui est encore complètement inhibée dans les discours autorisés : l'augmentation de la population
POurtant les chiffres sont indiscutables
ON a proné la natalité, et financé peu ou prou le mouvement , avec des ratiocinations économiques qui tout simplement oubliaient le contexte du développement : la terre , milieu limité , dont beaucoup de ressources vont s'épuiser
Rédigé par : mm | 16 octobre 2018 à 08:58
je reprends ce commentaire pour dire que je suis d'accord avec celui-ci :
"Ces rassemblements montrent simplement que nos concitoyens sont conscients des dangers qui arrivent, pas qu'ils ont les réponses! Le problème est si complexe qu'il faut beaucoup de connaissances et de mises en liens des différentes disciplines.
C'est tout une expertise à créer, alors que les fonds mis à disposition pour la recherche sont risibles.
Alors, se moquer des approximations d'une science qui démarre et tâtonne me semble mal venu."
il me semble que le problème est très grave et pire encore qu'il est urgent. je salue les manifestants qui réclament des solutions et cherche à mettre en exergue ce difficile problème.
La société doit changer pour sa survie et c'est à ceux qui ont réclamé le pouvoir de s'y coller.
sur le commentaire avec les p, je pense que cela doit être mis sur la table, si nous allons vers les 12 milliards comme souvent pronostiqué c'est notre perte à tous. le mieux serait de revenir à 3-4 milliards d'individus sur terre.
pourquoi créer encore et encore de la misère. faire naître des enfants que l'on ne pourra pas nourrir
il y a tant à dire
Rédigé par : Valérie | 15 octobre 2018 à 20:36
La photo des éoliennes déchire le cœur. Comment pouvons-nous accepter de défigurer nos campagnes, nos vallées, nos plus beaux panoramas avec ces monstres d'acier ?
Quel gâchis.
Rédigé par : Catherine | 15 octobre 2018 à 17:24
Merci pour ces informations. Quelques mots sur l'éolien puisque vous l'abordez. Je préside une association de près de 200 adhérents qui lutte contre l'implantation dans le Sud de l'Yonne, deuxième région la moins ventée de France, de 211 éoliennes, dont certaines de 242 mètres de haut, et en plus en forêt, un record en France !
C'est ruineux pour le pays (chacun d'entre nous subventionne l'éolien via la CSPE, voir votre facture EDF au verso), c'est 7,3 milliards par an, c'est extrêmement profitable pour des intérêts privés (ils vendent à EDF le MWh au double du prix du marché), c'est désastreux pour notre balance commerciale car les fabricants sont à l'étranger, très gourmand en métaux rares, destructeur des paysages et de la biodiversité.
Cela ne réduit en rien les émissions de CO2, bien au contraire : quand il n'y a pas de vent - une éolienne fonctionne en moyenne un jour sur cinq, c'est à dire à 20% de sa puissance installée - on met en marche les centrales thermiques. Qui polluent.
Résultat : plus on installe d'éoliennes, plus on a besoin de centrales thermiques, plus on pollue. C'est le cas de l'Allemagne, deuxième pays pollueur d'Europe derrière la Pologne avec ses 29 000 éoliennes.
Si on veut lutter contre les émissions de gaz à effet de serre, c'est d'abord au transport au bâtiment et à certaines industries qu'il faut s'attaquer.
La France, avec ses 90% d'électricité d'origine nucléaire et hydro, est décarbonnée. Notre mix énergétique est vertueux, n'en déplaise à certains faux écolos très urbains. Si l'on continue d'implanter des éoliennes, il ne le sera plus du tout : comme dans le pâté de cheval et d'alouette, on se retrouvera avec un cheval de thermique et une alouette d'éolien. En effet seul le thermique est capable de se substituer immédiatement aux fluctuations de l'éolien, pas le nucléaire.
Pas de vent, pas d'électricité d'origine éolienne. Or on a besoin d'électricité, même s'il n'y a pas de vent, et à ce jour on ne sait pas stocker l'électricité. Les lobbies éoliens, très puissants, misent sur l'ignorance des braves gens que nous sommes, sur notre passivité. Et un jour nous nous retrouverons, si nous ne réagissons pas, comme les USA où rouillent 14 000 éoliennes, qui ne sont bien sûr pas démantelées car le coût est 6 à 8 fois supérieur aux sommes provisionnées.
Pour les sceptiques, j'ajoute que l'éolien est particulièrement pauvre en emplois permanents nationaux, qu'à proximité des éoliennes le marché de l'immobilier chute de 20 à 40%, que les oiseaux et les chauves souris sont décimés, que les nuisances sont fortes en terme de bruit (avec des règles dérogatoires au droit commun puisque 35 décibels sont autorisés pour l'éolien au lieu de 30 et alors même que 3 décibels de plus cela double le bruit), en terme d'infrasons, que s'il faut un permis de construire pour construire un cabanon au fond de son jardin il n'en faut pas pour construire des éoliennes, etc, etc.
Rédigé par : Hervé Biju-Duval | 14 octobre 2018 à 23:48
A regarder de près, les écolos de la mairie de Paris font plutôt du bon travail. Le trafic automobile a baissé, les berges de la Seine sont devenues une promenade exquise et je lis sur le Parisien qu'ils sont prêts à s'attaquer au défi majeur que sont les motos. Si Mme Hidalgo n'avait qu'eux comme alliés et pas d'idéologues totalitaires comme Mr Brossat, elle aurait des chances d'être réélue
Rédigé par : Anne | 14 octobre 2018 à 20:54
Je suis pleinement d'accord avec tout ce que vous écrivez. Il y longtemps que je pense la même chose au sujet des avions en particulier. On voit dans les journaux sur la même page et côte à côte parfois un article sur la production de CO2 (dangereuse), et sur la prévision de la circulation aérienne qui va doubler d'ici X années (je ne me souviens pas du chiffre mais c'est petit) La plupart des écolos sont sincères, donc ces braves gens sont manipulés. C'est évident. Par qui ? Au profit de qui ? Et les journalistes idem mais sans doute plus coupables car leur devoir est (théoriquement) d'informer .
Rédigé par : Pierre | 14 octobre 2018 à 20:48
Ces rassemblements montrent simplement que nos concitoyens sont conscients des dangers qui arrivent, pas qu'ils ont les réponses! Le problème est si complexe qu'il faut beaucoup de connaissances et de mises en liens des différentes disciplines.
C'est tout une expertise à créer, alors que les fonds mis à disposition pour la recherche sont risibles.
Alors, se moquer des approximations d'une science qui démarre et tâtonne me semble mal venu.
Peut-être devrait-on se poser la question de qui ça arrange pendant ce temps.
Rédigé par : Catherine II | 14 octobre 2018 à 17:36
Je ne suis pas du tout d'accord avec les commentaires ironiques sur les manifestants "pour la planète". Au moins ceux-là sont conscients de la tragédie annoncée. Inutile de se moquer ni de clamer leur "hypocrisie": nombre d'entre eux font certainement, au jour le jour, des gestes écologiques efficaces et renoncent à des loisirs - comme ceux cités dans l'article - qui aggravent le réchauffement climatique. Paul P., faites-en autant et réfléchissez avant d'aligner des arguments bidons comme celui sur le retour au 19e siècle.
Rédigé par : Anaïs | 14 octobre 2018 à 13:51
Et ils provoquent des dizaines de km de bouchon qui polluent encore un peu plus la ville par leurs manifs...
Rédigé par : Pascal | 14 octobre 2018 à 13:01
Un petit détail. Les grosses voitures c'est pour promener toute la famille sur les autoroutes les trains n'étant ni fiables ni confortables et très chers. Même si en faisant le calcul avec l'essence ou le fameux diesel plus l'assurance l'entretien le garage les parkings etc... Ce n'est pas terrible. Mais les mentalités et habitudes ont la vie très dure. Et ça leur donne un sentiment de liberté. Paule
Rédigé par : paule | 14 octobre 2018 à 12:15
et si on commençait par rendre payant le stationnement des deux roues motorisés avant de les interdire, à brève échéance, en ville ?
Rédigé par : pour une ville rendue à ses habitants | 14 octobre 2018 à 11:47
« Ah! Qu’en termes galants ces choses-là sont mises », et à la suite de Molière Brassens aurait ajouté « pour exciter le peuple et les folliculaires ».
Merci et bravo.
Pour ma part, afin de me retrouver dans le maquis écologique, et quitte à être un peu réducteur, j’appelle les 3«p» les priorités pour notre humanité : p comme propreté, p comme pollution, p comme pauvreté. Et en petit comité, à voix basse, j’en ajoute un quatrième : p comme population.
Rédigé par : Gérard Martin | 14 octobre 2018 à 10:31
Ajoutons 3 milliards d'individus en plus dans les 30 prochaines années !
Je doute que la pollution avec l'accroissement démentiel de population puisse baisser.
l'Afrique est au bord de la famine et on s'extasie sur son accroissement .
Rédigé par : jc | 14 octobre 2018 à 09:15
Les télévisions, toujours promptes à se ranger dans le camp du bien, n’ont cessé de les mettre en valeur, comme si ces marches avaient une quelconque importance alors qu’il s’agit d’un « non-événement ».
Ils s’imaginaient qu’en hurlant des slogans d’une naïveté inouïe, ils feraient « avancer le schmilblick » alors que dans la réalité, rien n’est plus vain que ce genre de rassemblement qui ne sert absolument à rien.
« Agissons pour le climat » proclament leurs affiches.
Mais quel sens a cette phrase ?
Que veulent faire les protestataires ?
Supprimer toutes les industries et revenir au niveau technologique du milieu du dix-neuvième siècle ? Bien sûr que non !
Qui parmi les marcheurs de cet après-midi est prêt à renoncer au confort moderne ?
À se priver de son portable ?
À ne plus emprunter l’avion pour passer des vacances au soleil ? Personne, bien sûr !
Les « penseurs » qui prétendent éviter le pire à la planète préconisent également de diminuer la consommation de viande de 90 %, seuil, paraît-il, neutre pour la planète.
Ils ne se soucient pas d’affamer à nouveau les classes populaires et de les priver de nourriture.
Car si la viande devient rare, son prix s’envolera et elle deviendra à nouveau un objet de luxe, comme au dix-neuvième siècle où les ouvriers n’en mangeaient jamais et mouraient jeunes.
Une des plus grandes conquêtes des Trente Glorieuses a été l’abondance de la nourriture offerte à tous.
Bien sûr, on va nous ressortir le mythe vegan, mais cette alimentation sans produits d’origine animale est destinée à des personnes aisées et cultivées, capables d’équilibrer leurs repas en se procurant de coûteuses protéines.
Et cette façon de se nourrir est une illusion.
Déjà apparaissent des témoignages de déçus du véganisme, qui vont même affirmer que le régime leur a fait frôler la mort.
Dans 20 ans, ils seront légion et un problème sanitaire de grande ampleur se posera sans doute dans deux décennies.
L’énergie qui produit le moins de CO2 est le nucléaire (même s’il pose des problèmes d’élimination de déchets), mais ceux qui défilent à Paris ou ailleurs pour le climat exigent de fermer toutes les centrales.
Ils prônent l’éolien, qui est gourmand en CO2 et les panneaux solaires, dont on ne saura pas quoi faire quand ils seront obsolètes dans 20 ans.
Lu sur le site 'Ma France !
Mais en fait, ils plébiscitent les centrales aux gaz et au charbon, car ils ne toléreraient pas, bien entendu, des pannes régulières du réseau électrique.
Leur confort est prioritaire.
Les manifestants ont des réflexes d’enfants gâtés : un problème (imaginaire en grande partie) se pose : ils hurlent et exigent que le gouvernement, ou je ne sais quelle puissance occulte qui détiendrait le pouvoir sur Terre, le règle immédiatement, mais surtout sans les mettre à contribution. Ils n’ont pas dépassé le stade de l’enfance.
Mais cela n’est pas étonnant : ces défilés montrent l’idéologie bobo dans toute son ampleur et dans toute son hypocrisie.
Rédigé par : Paul Paillat | 14 octobre 2018 à 09:14