Terrasse éphémère de "Joséphine" le 28 juin pour la soirée de l'Euro (Photos VlM/PS)
Depuis le déconfinement du 18 mai, le restaurant "Joséphine", qui occupe un des angles de la place du Marché Ste Catherine avec la rue Caron (IVe), s’étalait à nouveau sur l’espace vital. Comme il avait pris l'habitude fâcheuse de le faire dans les mois passés, l’établissement ne respectait rien et bloquait les déplacements sans respect pour les personnes âgées, poussettes, accès d'immeubles et véhicules de secours.
Des signalements ont été déposés par les riverains à la police en avril-mai 2021. Elle est intervenue pour évacuer l’intérieur du restaurant le mercredi 28 avril. Des riverains témoignent : "Joséphine, de tout temps, ne respecte rien et donne aux autres restaurateurs de la place un exemple déplorable ! Pour nous c’était l'enfer ! avec 80 à 90 décibels tous les soirs, non stop (*) … et pas seulement les soirs de matchs de foot."
A partir du 11 juin, début de l'Euro de football, sans se soucier des règles applicables aux terrasses dites "éphémères", "Joséphine" prenait possession de la place jusqu’aux bancs publics et installait des écrans et amplificateurs sonores ; le gérant et son équipe, habillés eux-même en supporters, jouant avec véhémence les "capos" (animateurs de foule)....
Le 1/8ème de finale de l'Euro de football...
Le Maire de Paris-centre Ariel Weil a tenu à ce que l'ordre soit rétabli et on l'en remercie. En accord avec lui, une demande motivée de sanction a été adressée par le Commissaire central de Paris-centre au cabinet du Préfet de police de Paris qui a répondu par une décision de fermeture administrative de 15 jours, affichée désormais à l'entrée du restaurant.
Les riverains peuvent enfin dormir et les autres établissements de la place ont reçu le message que les comportements hors la loi ne servent pas forcément les intérêts de leurs auteurs.
(*) Il s'agit de mesures objectivées par le dispositif BruitParif installé sur la place
C'ÉTAIT LE BON TEMPS;
Le maire recevait tous les mercredis à 19 heures. Certes, il y avait une bonne heure d'attente, mais on était reçu, écoutée, pas toujours satisfaite, mais on savait pourquoi.
Cela lui prenait 4 heures par semaines.
Aujourd'hui, le labyrinthe administrativo-informatique protège nos élus.
Appelez un numéro qui ne répond qu'à certains horaires d'une secrétaire qui vous donnera un mail, auquel un assistant muni d'un répondeur téléphonique qu'il n'écoute jamais répondra par une lettre type qu'il aura pris soin d'orner d'une petite question personnalisée et d'une formule de politesse.
Elle est loin la démocratie participative d'antan.
Ne rêvez pas la démocratie non plus ne va pas dans le bon sens.
Rédigé par : Lili | 05 juillet 2021 à 11:41
Les terrasses, en tous lieux et à toute heure, gênent. Ce n'est pas une terrasse qu'il faut fermer, c'est toutes les terrasses. Avant 2007 et la loi Evin, il n'y avait pas ce genre de problème. Revenons à la situation d'avant 2007. Avec des terrasses rangées au-delà d'une certaine heure (20 heures ?).
Rédigé par : Anne | 03 juillet 2021 à 14:03
DIVISER POUR RÉGNER
Mettre les riverains contre les restaurants et se poser en justicier.
Pourquoi devons nous prouver que les terrasses abusent.
Punir les terrasses qui abusent c'est légitimer toutes celles qui nuisent.
Et celles qui ne nuisent pas encore finiront par abuser.
Rédigé par : Lili | 02 juillet 2021 à 20:03
Il n'y a pas de bonnes ou de mauvaise terrasse et madame Hidalgo fait les règles et monsieur Weil en interdit une et voilà tout le monde applaudit.;. On arréte un méchant pour l'exemple pendant 15 jours et tous les autres sont gentils. Grâce au gentil Zorro à la solde d'Hidalgo (Tous les deux PS) On a une belle parodie de justice.
On argumente, elle réglemente, on prend un mauvais élève, on le punit et tout le monde est content.
Abusant ou n'abusant pas du règlement, toutes les nouvelles terrasses sont des nuisances.
Ne vous faites pas avoir par cette mise en scène.
Refusez toute pérénisation.
Rédigé par : LILI | 02 juillet 2021 à 19:13
Très bien ! Mais pourquoi ne pas lui retirer sa terrasse ? C'est la sanction prévue pour ceux qui ne respectent pas les règles. Dans 15 jours, tout va recommencer, d'abord en petites exagérations, puis en grandes. Cet établissement pourrit tout le quartier depuis des années. Certes on ne boude pas notre soulagement temporaire, mais pourquoi a-t-il fallu attendre si longtemps pour prendre des mesures ?
Rédigé par : Anaïs | 02 juillet 2021 à 14:09
...Et maintenant on passe à quoi Mme Hidalgo ?.... Après vos épouvantables terrasses éphémères définitives à Paris...et votre gestion à l'emporte-pièce....vous aimeriez "Barcelloniser" la France?.... c'est bien cela ?
Et bien cela promet !!
Voyez:
https://www.lepoint.fr/editos-du-point/sophie-coignard/coignard-la-journee-particuliere-d-anne-hidalgo-02-07-2021-2433826_2134.php
Rédigé par : Parisien assourdi | 02 juillet 2021 à 10:35
Bravo à Monsieur Weil pour son action personnelle efficace… La place St Catherine est emblématique et si elle retrouve un peu de calme c’est très bien… Mais la Place St Catherine est un cas parmi tant d’autres tout aussi critiques qui ne seront pas traités au cas par cas… Ce que la situation actuelle consacre, c’est l’échec de la DPSP. Lorsque cette dernière fut établie avec « transfert » d’effectifs de Police a la Mairie de Paris, c’était pour créer une vraie police municipale pour lutter contre les « incivilités ». Police de proximité , « au plus proche du terrain » (dixit son directeur M. Felkay), la DPSP devait agir vite et efficacement dans l’intérêt des parisiens. Au final, ce que l’on voit, c’est que la DPSP « choisit » ses incivilités : on nous parle, chiffres à l’appui, « mégots » et « urine »… pour autant la Ville est-elle plus propre ? La réponse est connue…Depuis les débordements constatés sur les terrasses éphémères pérennisées, la finalité de la DPSP apparait au grand jour… On intervient mais la DPSP nest pas joignable et a peu d’effectifs après 18 heures et encore moins après 22 heures… Et rien de coercitif SVP… au mieux réprimandes aux bistrotiers (« n’abusez pas trop ») … concertation mais peu de sanctions (là où, il fut un temps, la « vraie » police aurait peut-être tapé du poing sur la table a l’appui du droit et de l’intérêt commun). Mais la DPSP sert apparemment les intérêts et la politique de la Mairie, elle l’accompagne, elle « institutionnalise » les incivilités dans la ligne du Parti en prenant bien garde que rien ne vienne déranger au final le commerce des tenanciers de bars et des professionnels de la fête imposée. Finalement, ce n’est pas un échec : la situation anarchique actuelle montre que la DPSP a sans doute pleinement réussi dans la mission qui lui a été confiée.
Rédigé par : Stephane T. | 02 juillet 2021 à 08:42
Eh bien s’il faut tout ça pour une fermeture de 15 jours...
La lutte va être dure...
Je me réjouis pour la petite victoire de cette grosse bataille...
Rédigé par : Lili | 02 juillet 2021 à 08:07
Super, quand est ce qu’on passe au Cox Monsieur le maire ?
Rédigé par : Renato | 02 juillet 2021 à 00:42
Bonne nouvelle, même si la sanction est en fait bien légère pour les années et les années de nuisances que cet établissement fait subir à un très large voisinage : depuis qu’il a ouvert il n’a jamais cessé de s’étaler, d’abuser de tout au détriment de tous. Ce qu’il faudrait, comme pour tous les contrevenants de son espèce, c’est lui ôter son moyen de nuire c’est à dire lui retirer sa terrasse une bonne fois pour toutes. Ça ne serait que justice et ça ferait réfléchir les autres.
Il est d’ailleurs extraordinaire qu’un endroit qui a une salle aussi petite (20 couverts maximum) ait autant de places dehors. Il devrait y avoir une règle de proportionnalité. En effet le laisser-faire actuel, pousse les gérants d’établissements petits comme celui là mais avec terrasses pléthoriques, à bidouiller toujours plus leurs réserves, leur cuisine, leurs extractions et leurs poubelles, qui ne sont pas calibrés pour servir autant de clients, ce qui entraîne des dégâts, des saletés et des odeurs dans les immeubles.
Tout ça devrait être beaucoup mieux réglementé et contrôlé
Rédigé par : Marie | 02 juillet 2021 à 00:24
Merci pour cette précieuse information
Elle confirme ce que beaucoup d'habitants répètent depuis si longtemps : l'auto-régulation des comportements, aussi bien des exploitants que de leurs clients, est mise à mal dès lors que l'autorité institutionnelle en charge de la mission de régulation sociale renonce à exercer son rôle
Il est par ailleurs évident que l'alcool consommé en grande quantité et en groupe contribue à une spectaculaire déshinibition des comportements collectifs
Dans ce contexte, on se réjouit de constater qu'un maire d'arrondissement parisien est capable d'assumer ses responsabilités : bravo et merci !
En revanche, on se demande pourquoi la supposée police municipale n'a pas devancé le maire dans ce rôle régulateur... La DPSP existe t elle réellement ?
Rédigé par : buffalo bill | 01 juillet 2021 à 19:30
Le maire de Paris Centre pourrait-il en faire autant pour les agissements du Café Créme en bas de la rue Charles François Dupuis
Rédigé par : Charles Brécard | 01 juillet 2021 à 19:24
capo , kapo
nm détenu auquel les nazis déléguaient une part d'autorité sur les autres détenus, dans les camps de concentration
J'espère que l'emploi de ce terme même entre parenthèse est une très mauvaise blague ! Utiliser ce terme, dans l'arrondissement où se trouve le mémorial de la Shoah... ! Pas mieux !
Rédigé par : alexandre | 01 juillet 2021 à 19:20
Merci Monsieur Le Maire Ariel Weil !.. vous honorez votre mairie de Paris-centre
Puissiez-vous inspirer certains de vos collègues Maires d'arrondissement, dont certains semblent ne pas vraiment se soucier de la vie quotidienne de leurs administrés... qui pourtant ont, comme tout le monde, droit de se reposer.... toutes fenêtres ouvertes... sans devoir répondre au diktats de la Maire centrale qui ne pense que à la soi-disante "convivialité obligatoire" de ses épouvantables terrasses éphémères pérennes
Rédigé par : Robert Gibouard | 01 juillet 2021 à 19:16