Il allait à vélo sur le trottoir de la rue Beaubourg le 23 décembre. Manifestement pressé, il se démenait pour aller vite en slalomant parmi les piétons. Denise se trouvait sur son chemin. Elle a été bousculée et accrochée au passage. Le pédalier a heurté sa jambe en la blessant sévèrement. Le cycliste s'est négligemment excusé et s'est dépêché de disparaitre.
Denise, octogénaire à mobilité difficile, a senti la douleur mais ne s'est pas rendu compte immédiatement qu'elle avait une plaie ouverte à la jambe. Elle s'est rapidement mise à saigner en abondance. Des témoins ont appelé les secours. Denise s'est retrouvée à l'hôpital. Elle en est ressortie avec 19 points de suture.
Dix jours après elle y est retournée pour un contrôle et des soins.
S'agissant du vélo, les élus de Paris parlent de "circulations douces"....
« S'agissant du vélo, les élus de Paris parlent de "circulations douces".... » Pourquoi pas ?
Il ne faut jamais définir une totalité par les caractéristiques d'une de ses parties, ne pas dire « Le monde est horrible. », mais : « Le monde est beau, mais dans le monde il y a des choses horribles. » Encore une fois vous vous trompez de cible : certes ! c'est intolérable que des vélos zigzag à grande vitesse dans les zones piétonnes, encore plus quand ils blessent une personne. Mais le vélo reste globalement un moyen de locomotion beaucoup moins polluant (sauf les assistés électriques) que les motorisés, et sont plus silencieux ; préférez-vous les pétarades de moto ? Eh oui ! ça demande un apprentissage de vivre dans un environnement calme et serein : regarder des deux côtés avant de traverser (j’ai appris ça enfant, mais je vois peu de personnes le faire), car les vélos sont silencieux, ont-ils tort de l’être ? Perdre cette mauvaise habitude donnée par les véhicules motorisés bruyant, de ne se fier qu’à l’oreille, et utiliser plus ses yeux (sauf les personnes malvoyantes évidemment), sans pour autant attraper un torticolis. Se promener dans un espace public ne sera jamais sans danger : ce n’est pas un salon où l’on cause en buvant une tisane, beaucoup d’évènements inattendus peuvent se produire à tout moment, attention constante, de surcroît quand on croise d’autres cheminements et qu’il n’y a aucun bruit. Un vélo ne peut pas vous voir si vous ne l’avez pas vu : comprendre qu’il ne pourra anticiper vos mouvements si vous divaguez sans regarder autour de vous, et changez de direction de façon distraite sans vous préoccuper des autres usagers, y compris les piétons.
Rédigé par : cemekepirketou | 13 février 2022 à 23:37
Moi, pauvre octogénaire, j'ai peur pour traverser la rue de Rivoli !
Rédigé par : marie | 12 janvier 2022 à 08:22
Vélos, patinettes, trottinettes, monoroues (dignes du cirque), planches à roulettes, voire mobylettes et scooters, le tout sur les trottoirs, quand les routes ne suffisent plus (et où, de toute façon, ils ne respectent jamais les feux), sans jamais aucun contrôle (le pire sont les livreurs Über dont il faudrait attaquer la maison mère), tous les jours la boboïtude et l'égoïsme du pousse-toi-de-là-que-j'm'y-faufile TUENT. Après la laideur, Paris devient léthale et le piéton, le sans-lobby, l'ennemi à renverser.
Encore une grande réussite de la mairesse...
Rédigé par : F | 09 janvier 2022 à 15:21
On ne nous donne aucun chiffre sur l’accidentologie liée aux vélos… Une transparence digne de l’URSS! Il faut croire que ces chiffres sont très mauvais et bien pires que ceux de l’accidentologie liée aux voitures.
Rédigé par : JeromePl | 08 janvier 2022 à 14:45