Mur pignon du 55 rue des Archives (IIIe), habituellement recouvert de plusieurs strates d'affiches. Dégagé aujourd'hui. On s'aperçoit que l'enduit du mur souffre de la colle qui est utilisée et des opérations successives de "désaffichage".
A gauche, angle Charlot-Bretagne (IIIe), affiches dégagées, il reste un substrat tagué qu'il conviendrait de traiter. A droite, mur pignon du 36 rue des Archives (IVe). Le mur vierge ce mercredi matin a été recouvert d'une immense affiche à mi-journée. Avant même qu'elle sèche elle a été dégagée et gisait au sol au moment de notre passage vers 16h00.
L'espace en retrait à hauteur du 19 rue des Blancs-Manteaux (IVe) offre deux murs pignons à l'appétit des afficheurs. Ils étaient vierges de toute affiche aujourd'hui (photo de gauche). Même constat rue de la Verrerie, sur le mur pignon du 15 rue Vieille du Temple (IVe) (photo de droite).
Que faut-il faire ensuite ?
Continuer comme le fait la Mairie de Paris et la DPSP à mettre les annonceurs et les prestataires-afficheurs face à leurs responsabilités en appliquant extensivement les sanctions que permet la réglementation actuelle, qu'il faudrait d'ailleurs rendre plus rigoureuse.
Rue des Quatre-Fils, n° 18 à droite et mur pignon du n° 20
Encourager les propriétaires d'immeubles et les copropriétés à veiller à l'état de leurs murs, à l'image du pignon du 20 rue des Quatre-Fils (IIIe) dont on admire l'état d'entretien et la réactivité du gestionnaire chaque fois qu'une souillure apparait.
"Moustache", 25 rue Vieille du Temple (IVe)
Promouvoir le recours à des solutions fondées sur la décoration des murs aveugles (pignons et autres). On commence à voir dans le Marais la pose devant ces murs de végétaux factices (62 rue du Temple - IIIe) ou réels comme ces bambous en jardinière qui décorent un mur vulnérable aux côtés du magasin "Moustache", 25 rue Vieille du Temple (IVe).
Il serait présomptueux de dire que l'état de grâce constaté ce mercredi 15 février doit quelque chose à l'action que nous menons depuis des semaines et peu importe après tout puisque l'amélioration de la situation est palpable. Au bout du compte, c'est aux services de la propreté de Paris et de la lutte contre les incivilités (DPSP) que nous la devons. C'est à eux que va notre reconnaissance. Puissent-ils faire en sorte que l'état de grâce se poursuive.
GS