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Avis de grand froid entre l'académie du climat et les riverains de l'ancienne mairie du IVe !
Ancienne mairie du IV. Cour intérieure.
C'était il a deux ans la mairie du IVe, un édifice auquel les habitants étaient légitimement attachés car il leur apportait les services municipaux, l'écoute des élus et des activités culturelles avec une salle des fêtes de belle facture. Il a été remis entre les mains de l'Hôtel de Ville qui en a fait "l'Académie du Climat", un nom abscons qui laissait craindre des dérives idéologiques. On ne les craint plus, on les constate, on les subit et les riverains le disent. Un collectif des habitants de la rue François Miron nous demande de publier cette tribune :
L’académie du Climat est-elle devenue une zone de non-droit ?
Votée par le Conseil de Paris en juillet 2019 puis promue l’année suivante par Anne Hidalgo, l’Académie du Climat située à l’emplacement de l’ex-mairie du IVème arrondissement de Paris a pour noble vocation de sensibiliser au défi climatique et d’être un « incubateur de projets associatifs et militants en tout genre », selon le coordinateur du projet, Guilhem Papa. Parmi ces projets, on distingue depuis septembre 2021 une buvette gérée par une association marseillaise YesWeCamp. Cette association qui a bénéficié d’une convention de mise à disposition gracieuse des lieux occupe les locaux au RDC côté rue François Miron. Elle y propose des plats et des boissons alcoolisées. Elle organise aussi des concerts festifs en plein air dans la cour de l’ex-mairie. Des DJ viennent régulièrement mixer dans la cour intérieure où est érigé le monument aux morts pour la France des habitants du IVe, des enceintes sont installées pour chaque concert.
Un collectif d’une centaine de riverains qui résident à proximité a rapidement dénoncé les nuisances sonores provoquées par ces manifestations. Alors même qu’une activité similaire provoquerait sans aucun doute la fermeture administrative immédiate d’un café d’en face qui infligerait les mêmes nuisances sonores, la Buvette de l’Académie du Climat semble échapper à toute réglementation et bénéficie d’un passe-droit municipal sur toutes les animations proposées, qu’elles aient ou non un rapport avec le changement climatique.
On passera rapidement sur les lumières laissées allumées toute la nuit, les fenêtres laissées ouvertes plusieurs jours durant l’hiver dernier à certains étages du bâtiment, les poubelles laissées devant le bâtiment toute la journée alors que les habitants s’astreignent à respecter les horaires demandés par la mairie, et l’on retiendra des ateliers de sensibilisation sur la pollution sonore organisés par ladite Académie…
Citons les propos d’une personne qui travaille dans ce bâtiment municipal et qui estime qu’il est laissé à l’abandon s’agissant de son entretien et de sa préservation depuis que les services de la Mairie sont partis. Nous avons personnellement vérifié qu’il était ainsi possible de rentrer les soirs de concert dans le bâtiment et d’accéder aux étages, aux salles historiques, sans aucun contrôle ou vérification. Il est vrai que le niveau Vigipirate actuel n’est qu’à « sécurité renforcée – risque attentat ».
Le Collectif des riverains demande l’arrêt immédiat des concerts et de toutes nuisances sonores, ainsi que le recentrage rapide des activités proposées afin qu’elles soient en lien direct avec la mission première de l’Académie du Climat qui relève de la pédagogie et de la réflexion. Avant de réfléchir pour la planète, cette Académie devrait déjà commencer par respecter son environnement immédiat et donner l’exemple.
Collectif des riverains de l'Académie du Climat.
(Ce groupe s'est formé de façon spontanée lorsque les riverains de l'Académie du Climat ont constaté que les concerts qu'il subissaient plusieurs fois par semaine se faisaient en dehors de tout encadrement et de tout respect de la législation en vigueur).
Des rats, encore des rats, toujours des rats....

A l’angle des rues Archives/Blancs Manteaux le long du mur de l’école existe depuis toujours une sorte de
petit jardinet en triangle végétalisé. Il y a maintenant plusieurs années que les rats chassés du square des
Blancs Manteaux y ont trouvé refuge et creusé des galeries impressionnantes à tel point que les jardiniers
de la Ville refusent maintenant de les…déranger !!!
On peut s’interroger sur l’équilibre mental de la personne qui a décidé d’installer à proximité de ce mini
espace vert des jardinières en bois permettant ainsi l’expansion démographique et géographique de ces
nuisibles. Le soir tout ce petit monde mène un sarabande effrénée. C’est un spectacle bien peu ragoûtant
qui s’offre aux clients du café « le Bouquet des Archives » situé juste en face.
Le patron de cet établissement a signalé à maintes reprises cette nuisance en progression. On lui aurait
répondu qu’il n’y aurait pas de budget !!!
Pensez-vous que M. Ariel Weil qui a déjà fait preuve de son efficacité pourrait intervenir ?
Paris, le 23 juin 2022
Nicole Logerot
Terrasses estivales : que penser de la "vigilance du Maire" en matière d'autorisations ?
Le Café Charlot, 38 rue de Bretagne, 39 rue Charlot (IIIe) : une injure faite aux piétons !
Alors que le Maire de Paris-centre, Ariel Weil, nous a informés dans un mail du 9 mai 2022 par l'intermédiaire de son directeur adjoint de cabinet, Yann Connan,
1) qu'il s'était opposé à l’extension d'une terrasse estivale au café Le Charlot (angle de la rue Charlot et rue de Bretagne, 3e) ;
2) que cet établissement Le Charlot est " bien connu pour ses multiples abus, que nous ne pouvons en effet plus tolérer" ;
3) que sa "vigilance reste (et restera) de mise" ;
nous sommes fortement étonnés de constater que la proposition de pérennisation des aménagements temporaires mis en place dans la rue Charlot prévoit l'implantation d'une terrasse estivale au niveau du 39 rue Charlot où se situe précisément une partie du café Le Charlot occupant déjà indument une partie du trottoir depuis des années.
Nous avons déjà indiqué à Ariel Weil, il y a plusieurs années en effet, que les piétons sont gênés par les débordements, récemment accrus, des sièges illégaux du café sur le trottoir très étroit de la rue Charlot. Les effectifs de la Police municipale et les verbalisations à l'égard de ce commerce, comme le préconise le Maire de Paris-centre, n'ont eu aucun effet sur les débordements de sièges sur le trottoir et ce depuis des années.
Les gérants successifs se moquent éperdument des amendes au regard de leur chiffre d’affaires. Ils regardent les policiers municipaux d'un œil torve et goguenard et sous-entendent qu'ils bénéficient d'une certaine "protection" ! Nous souhaitons qu’enfin le Maire de Paris Centre prenne les mesures qui s'imposent pour faire valoir ce que de droit.
S'agissant de la terrasse estivale, nous sommes nombreux à penser qu'une telle terrasse sur la chaussée ne ferait qu'accentuer les allées et venues des consommateurs et des serveurs et gênerait plus encore la circulation des piétons. Nous ne pouvons accepter une telle implantation alors que le trottoir est de plus en plus fréquenté par les piétons qu'il s'agisse de riverains, d’handicapés, de touristes ou encore de badauds.
Valérie Lécrivain
Le 7 juin 2022
Circulation autour du Carreau du Temple (IIIe)

A l'attention de M. Ariel Weil, Maire de Paris-centre,
Les terrasses éphémères sont de retour avec leur nuisance et c'est celle de la mobilité dont je voudrais faire un état des lieux:
- La rue du Petit Thouars est devenue un restaurant à ciel ouvert où le piéton est obligé de s' immiscer entre des tables avec son panier à provision, sa poussette, son fauteuil roulant ( Croco, Café crème, Les Vitelloni, Le Soprano) .
- La rue Charles-François Dupuis est transformée en file d'attente aussi bien sur les trottoirs que sur la chaussée - La terrasse éphémère du "Season" occupe en fait le trottoir dans sa totalité du côté impair et la vente de "Bento" à emporter bloque le trottoir côté pair
- La rue de la Corderie n'a plus de trottoir car elle est entièrement occupé par le restaurant "Le Carreau"
D'autre part le "Soprano", malgré de nombreuses demandes à "Dansmarue" occupe toujours le trottoir avec un parasol , des tables, une poubelle etc . Un fil électrique se balance depuis des années au-dessus de nos têtes..... et que dire de la terrasse éphémère de "Chez Philippe" qui est restée debout tout l'hiver alors que la règle était le démontage !
Aucun formulaire indique de façon précise les endroits réservés aux terrasses et les horaires de fermeture.
Par égard aux consommateurs je ne joins pas de photos de foule .
Je vous demande donc plus de clarté dans la définition des espaces et de réserver l'espace public en priorité aux riverains et aux promeneurs.
Dans l'attente de vous lire ,
Élisabeth Gerbaud
Agression publicitaire d'un nouveau genre par projection ambulante d'images sur les murs d'immeubles....
Projection publicitaire au-dessus du magasin Weston (Photo VlM/PG)
Rentrant chez moi hier soir vers 23h00 rue des Archives (IVe), j'ai eu la surprise de constater une immense projection vidéo publicitaire sur le mur pignon de l'immeuble (photo ci-dessus) ; elle provenait d'un véhicule stationné devant le bar "La Fronde". Je me suis adressé aux projectionnistes qui ont prétendu qu'il s'agissait d'un film artistique... et qu'ils allaient continuer leur "tournée" sur quelques autres murs du quartier.
En fait il s'agit d'une publicité qui, évidemment, fait moins de dégât que l'affichage sauvage mais qui pourrait devenir très envahissante.
Je vous laisse juge de l'intérêt de porter cette information auprès de vos lecteurs et éventuellement auprès du Maire de Paris-Centre et de la Maire de Paris.
Paul
Portail de l'Hôtel Raoul : "Le Parisien" du 6 décembre donne des nouvelles plutôt rassurantes....
Le Portail de l'Hôtel Raoul, 16 rue Beautreillis (IVe) (Photo Le Parisien)
Dans l’édition de Paris du quotidien Le Parisien de ce lundi 6 décembre, sous la plume de Philippe Baverel, on a pu lire un article qui fait le point sur les changements d’attitude récents de la Ville de Paris quant au devenir du portail de l’Hôtel Raoul.
Si le vœu évoqué est voté en Conseil de Paris, la Ville n’achètera pas le portail en l’état (ce qui serait idéal), mais aidera une association (à créer) qui agira comme maître d’ouvrage pour une restauration réalisée par les élèves du lycée Hector Guimard et les Compagnons du Devoir. Ce n’est qu'une fois restauré que le portail intégrera le patrimoine de la Ville.
Beaucoup d’obstacles, de soucis et problèmes à résoudre, mais une perspective à moyen terme conforme aux souhaits de beaucoup d’amoureux du patrimoine.
Bien cordialement,
Michel Cribier
Président du conseil syndical
[NDLR : l'engagement dans cette affaire de l'Adjointe à la Maire de Paris en charge du patrimoine, Karen Taïeb, n'est pas étrangère à l'évolution favorable de la situation]