Le Cox-Bar, 15 rue des Archives (IVe), connu pour l'invasion massive du trottoir par ses consommateurs debout, le soir, leur verre à la main.
En infraction journalière pour débordement de terrasse et consommation de boissons alcooliques en réunion sur la voie publique (interdite par l'arrêté préfectoral du 22 décembre 2006), Le Cox a consenti à accepter le modus vivendi proposé par le Commissaire Central de Police du IVe.
L'occupation du trottoir est désormais limitée le soir par un cordon et des poteaux, comme ceux qu'on trouve à La Poste et ailleurs. On le voit sur la photo, les gérants vont au-delà des 80 cm de terrasse qui leur sont octroyés mais il reste aux passants 1,50 mètres environ pour circuler. C'est un progrès dont nous sommes prêts à nous satisfaire si les poteaux ne glissent pas progressivement vers la chaussée, en réduisant le passage des piétons comme une peau de chagrin. Nous pensons que les gérants feront preuve de responsabilité et que la police y veillera.
Sur ce dossier difficile, il faut saluer la persévérance du Commissaire Central Jacques Rigon et son attachement aux valeurs républicaines. Il a montré qu'il était capable, sans heurts, de garantir l'harmonie entre populations dans cet arrondissement aux équilibres fragiles. On n'a pas décelé la même détermination du côté de la Maire Dominique Bertinotti, qui a toujours hésité à prendre des mesures et qui, pour finir, s'en est remise totalement à la police. Reconnaissons toutefois qu'elle n'a pas hésité quand ce fut nécessaire, à prendre clairement position et à le faire savoir Vivre le Marais ! 11 juin 2007, notamment à propos de la fête de la musique, où le Cox a été interdit d'animation pour cause de dispositif sonore démesuré.