Résidence de la Perle, rebaptisée "Madeleine Béjart", 2 rue de la Perle (IIIe)
Avec le conseil de quartier concerné, nous demandions depuis trois ans que la façade de cette maison de retraite pour personnes âgées, décrépie et décrépite, soit ravalée, à la fois par souci de dignité à l'égard de ses pensionnaires et pour sauvegarder l'esthétique d'un ensemble immobilier qui accompagne l'Hôtel Salé (musée Picasso).
La Direction des Affaires Sociales de Paris dont elle dépend, a mis du temps à réagir à une intervention du Maire mais ces échaffaudages témoignent que les travaux sont désormais engagés.
Que ceux qui savent me pardonnent de rappeler que l'Hôtel Salé doit son nom à Pierre Aubert de Fontenay, Fermier des Gabelles, pour qui il fut construit en 1656 par l'architecte Jean Boullier de Bourges. La gabelle était l'impôt sur le sel. D'où le surnom d'Hôtel "Salé" qui lui est resté.
Il a hébergé l'Ecole Centrale de Paris (Ecole Centrale des Arts & Manufactures), à sa création en 1829, avant qu'elle n'aille occuper les bâtiments de l'actuel IIIe, dans le rectangle des rues Montgolfier, Conté, et Vaucanson, avant son expatriation, au vert, à Chatenay-Malabry.
Auparavant, en 1671, il fut lui aussi le siège de l'ambassade de la république de Venise en France.
Il subit actuellement une cure de rajeunissement avec la réfection totale des façades sur rues, cour d'honneur et jardin. Les travaux se déroulent en quatre tranches de 8 mois chacune. Il est fermé en ce moment en réouvrira ses portes au public le 24 octobre, pour un temps.