Carrefour Temple-Haudriettes, jardinet récent sur fresque de Catherine Feff, à l'emplacement de "l'Echelle du Temple" qui était l'instrument de haute justice où les auteurs de larcins sur les terres des Templiers subissaient leur juste châtiment. La placette porte désormais le nom d'une poétesse confidentielle, disciple de Sapho, Renée Vivien. (photo G. Simonet)
Il est précisé que l'échelle ne doit pas être confondue avec le gibet où les criminels étaient pendus haut et court. L'échelle est l'instrument punitif des juridictions ecclésiastiques comme celle des Templiers, qui n'ont pas le droit de condamner à mort. Ainsi étaient punis de peines corporelles mais non capitales, et rendus infâmes aux yeux de la population, ceux "qui étaient convaincus d'avoir à leur escient épousé deux femmes en même temps" (chroniques des XIIIe/XIVe siècles).
Nous qui, hommes ou femmes, passons par là avec une faute mal effacée sur la conscience, devons nous dire qu'il est bon tout compte fait de vivre en 2009, malgré la crise.
Mots-clés : échelle du Temple, Haudriettes, Catherine Feff