16 rue des Quatre-Fils (IIIe), angle Charlot (photo "Vivre le Marais !")
Il s'agit des boitiers électriques qui commandent l'éclairage des lampadaires de la Ville. Il s'en faut de peu que tous soient dans cet état. Ces boitiers sont en plastique, pas très robustes il faut le reconnaitre. Dans un premier temps, ils sont fracturés. La Ville les emmaillote soigneusement avec un voile plastique et du ruban adhésif. Depuis des mois, elle nous dit sur l'étiquette qu'ils vont être réparés. Bizarrement, rien ne se passe.
A son stade quasi ultime, ils sont dans l'état qu'on constate sur la photo. l'enveloppe est arrachée, les viscères pendent. Les organes sont visibles : relais, fusibles, disjoncteurs et fils électriques, tout est là sous nos yeux. Ils sont à hauteur d'homme, voire d'enfant, donc dangereux. Il y a mise en danger de la vie d'autrui.
Avant d'accuser ceux qui ne réparent pas, on commence par les vandales qui détruisent le bien public. Pourquoi le font-ils ? Désoeuvrement, défi, rage, jouissance de l'exaction dans l'urgence ? Quelque chose qui ressemble aux tags ? Ou, comme certains disent, volonté de couper la lumière dans la rue pour se livrer plus facilement à un trafic ou à un autre. On a envie de demander à la police si elle dispose d'un diagnostic.
Quoi qu'il en soit, il faut réparer. En tirant la leçon de l'expérience. Allons-y de notre suggestion : remplacer le plastique par de la fonte d'acier ou d'aluminium, prévoir un verrou efficace et/ou placer ces boitiers plus haut ou enfouis. Certes tout ceci sera plus coûteux. Mais rien ne vaut la vie d'un enfant qui risque l'électrocution.
Nous adressons cet article à Mme Annick Lepetit, Adjointe auprès du Maire de Paris pour la voirie et la circulation.