Serge Federbusch et Armelle Josserand au siège de l'association
Serge Federbusch, candidat du "Parti des Libertés" et sa suppléante Armelle Josserand, "Nouveau Centre", ont été reçus hier par des membres du bureau de l'association "Vivre le Marais !".
M. Federbusch nous a exposé son parcours. Il n'insiste pas sur ses diplômes : Sciences Po et ENA, pourtant ! Manière de reconnaitre que seules les qualités personnelles et l'expérience comptent. Il est magistrat au tribunal administratif et se prévaut d'une expérience professionnelle dans le privé de plusieurs années en Asie, notamment en Indonésie, à Taïwan et en Malaisie.
Issu d'un milieu modeste et militant, c'est au Parti Socialiste qu'il commence sa carrière politique. En 2001, il est élu conseiller de Paris (élu du Xe) et proche du Maire Bertrand Delanoë qui lui confie la présidence de la SEM (société d'économie mixte) pour la rénovation des Halles. Il s'engage derrière le projet Koolhaas (que l'opinion publique galvauda en stigmatisant ses "dérricks") mais B. Delanoë écoute la vox populi et retient Mangin. C'est l'origine d'une dispute, de leur séparation et probablement de l'inimitié qui s'est installée de façon durable entre eux.
Serge Federbusch prend la suite en 2008 du journal sur le web qui s'appelle "Le Perroquet Libéré", qui dénonce les dysfonctionnements selon lui de la Mairie de Paris. Il change de nom et s'appelle désormais "Le Delanopolis". Son ancien mentor y est traité sans ménagement, mais S. Federbusch affirme qu'il ne dit que la vérité. Il revendique pas moins de 100.000 visites par mois.
Il prône un "socialisme libéral" qu'il présente comme "un socialisme de la vérité". La crise nous interdit désormais de promettre la lune. Il propose des réformes constitutionnelles par référendum, pour réduire la dépense publique en abolissant tout simplement le statut de la fonction publique. Les structures administratives seraient simplifiées en éliminant le département, en réduisant à 300 le nombre de députés avec, comme chambre haute, un sénat revu et corrigé dans ses missions et restreint à une centaine d'élus.
Il souligne qu'il y a des efforts considérables à faire dans le domaine de la santé. "Nous avons 40% de plus de lits qu'en Allemagne, car les responsables locaux cherchent à maintenir à tout prix des établissements dont l'activité trop faible fait courir des risques aux malades".
A propos de Paris, il serait "un ardent défenseur du patrimoine". Il traiterait les problèmes de la propreté par un recours très large aux entreprises privées, qui seraient rémunérées en fonction des résultats constatés sur le terrain. Il se réfère à de nombreuses villes, notamment aux USA (Chicago), où ce dispositif fonctionne de façon satisfaisante.
Serge Federbusch n'a pas un gros parti pour l'accompagner dans sa démarche politique mais il n'est pas tout à fait seul. Le Parti des Libertés présentera 10 candidats sur Paris et 20 en province, essentiellement en Île de France, dans l'Est et dans le Midi.