Patinoire devant l'Hôtel de Ville à la nuit tombante
La Ville de Paris a installé 5 patinoires éphémères durant l’hiver. La plus grande est abritée par la superbe verrière du Grand Palais dont l’entrée est payante alors que dans notre quartier celle qui se trouve sur le parvis de l’Hôtel de Ville jusqu’au 17 mars est gratuite (seule la location des patins est facturée 5€). Ouverte de 12h à 22h et dès 9h les dimanches et jours fériés, elle présente une surface de près de 1400 m2 dont 200 m2 réservés aux enfants. Des moniteurs aident les patineurs, font des démonstrations et des séances de hockey sur glace sont programmées. Il est intéressant de signaler aux adeptes de ces sports que les disciplines de glace et de neige ne sont devenues olympiques que lors des premiers jeux d’hiver qui se sont déroulés à Chamonix en 1924.
Partition de la Valse des Patineurs d'Emile Waldteufel
Tous les patineurs sont acceptés sur cette piste parisienne. Les plus aguerris pourraient s’entraîner au son de la célèbre Valse des Patineurs (1882) qui a fait la renommée internationale du célèbre compositeur Emile Waldteufel. Par opposition nous pourrions imaginer les débutants, évoluer sur les notes de la Valse Lente de Claude Debussy et les habitués aux chutes sur la Valse Oubliée de Franz Liszt.
Au-delà de ces considérations musicales, il faut souligner que ce type d’initiative, qui existe d’ailleurs dans d’autres villes de l’Hexagone, est une bonne chose pour les parisiens. La douceur inhabituelle du climat, la pluie pourraient entraîner une fermeture temporaire, ce qui n’est pas souhaitable. Pour l’instant seul un film d’eau couvre la surface de la glace, ne perturbant pas la glisse.
Il est aussi possible d’imaginer que ces installations certes ludiques feront peut-être naître des vocations et des talents assurant ainsi la relève de nos champions. Enfin, les touristes aussi peuvent s’essayer sur ces pistes de glace. Cela nous semble bien plus original que les « petits trains » qui vont bientôt sillonner nos rues historiques ( cf notre article du 28 décembre 2012 ).
Dominique Feutry