Tagueurs en action au 46 rue des Archives le vendredi 19 avril à 20h35 (photo VlM!)
Non contents sans doute que le mur en retrait du 46 rue des Archives soit honteusement tagué (il est à quelques mètres de l’Hôtel de Soubise!), des barbouilleurs en herbe s’afféraient vendredi soir dernier, sans doute non satisfaits des tags qui pourtant le recouvraient entièrement, sur le rideau de fer du garage situé à la même adresse. Au vu et au su de tous, sans aucun complexe, le commando de 3 membres munis de moultes bombes de peinture et d’une échelle, lançait allégrement les jets du précieux liquide qui allaient s’écraser sur les lamelles du rideau de fer pourtant déjà bien maculées et colorées à l’accès.
Tant que l’impunité prévaudra, ce sera la course à l’échalote entre les salisseurs et les nettoyeurs, c’est-à-dire peine perdue si des mesures copiées sur celles prises par les autorités américaines ne sont pas importées en France. Il faut savoir en effet que la campagne menée à New-York appelée « Make your mark in society not on society » et relayée par de nombreuses personnalités n’est pas restée sans effet. La réglementation de la vente de produits servant à taguer et la mise en cause de la responsabilité des parents couplée à des amendes et des peines de travaux général n’ont pas été anecdotiques. Bien au contraire, le saccage a baissé sensiblement partout où de telles mesures ont été appliquées.
Alors nous demandons aux autorités de la ville de Paris et à nos gouvernants, quand allez-vous prendre des mesures concrètes pour éradiquer enfin ce fléau et vous saisir véritablement de ce sujet particulièrement coûteux pour les citoyens que nous sommes qui ne peuvent servir indéfiniment de vaches à lait au service non souhaité d’une minorité prompte à assouvir, partout où il lui plait, sa frénésie de gribouillages ?
Dominique Feutry