Un mur avec 2 belles colonnes martyrisé dans le passage des Gravilliers (IIIe) (Photo VlM)
Le passage des Gravilliers (IIIe) relie la rue Chapon (N°10) à la rue des Gravilliers (N°19). Il fut ouvert en 1829 et fait 54 m de long sur 3,60 m de large. Il est bordé de magasins dont une ancienne miroiterie et depuis quelques temps déjà de 3 galeries d'art. Commode pour aller d'une rue à l'autre, emmener ses enfants à l'école ou gagner du temps pour faire ses commissions, le passage comporte aussi des entrées d'immeubles permettant d'accéder aux habitations qui le bordent.
Pendant du mur de la photographie ci-dessus lui aussi outrageusement saccagé (Photo VlM)
Si la demie partie du passage, côté rue Chapon, est dans un état à peu près correct, tel n'est pas le cas de l'autre section particulièrement sale, encombrée de poubelles pleines à ras bord qui lorsqu'elles ne peuvent plus obsorber les détritus, se retrouvent enchassées dans les ordures de toutes natures. Mais au-delà de cet état de fait, ce sont surtout les tags qui régnent en maître sur ces façades qui en sont totalement recouvertes. Ces tags hideux quasi monstrueux et de cette importance, choquent dans un tel lieu. On se demande si les habitants et les copropriétaires, puisque l'endroit est privé (des portes en fer ferment d'ailleurs les entrées notamment la nuit) n'ont pas baissé les bras,faute de venir à bout de cette gangrène que sont ces barbouillages peinturlurés totalement informes dont les auteurs agissent en tout irrespect et en toute illégalité.
L'entrée du passage des Gravilliers telle qu'elle se présente habituellement côté rue des Gravilliers, les poubelles sont derrière la grille (Photo VlM)
Que peuvent penser ceux qui empruntent ce passage ou passent à proximité (un hôtel proche accueille de nombreux touristes étrangers) et voient cette mise en coupe réglée d'un quartier historique par des vandales qui "oeuvrent" cachés?
Le porche de l'entrée du 20 rue des Gravilliers (Photo VlM)
Le portail du 20 rue des Gravilliers juste en face du passsage est aussi dans un triste état formant comme un pendant ! Nous l'avons signalé au service spécialisé de la mairie. Pour le reste, il s'agit d'un domaine privé mais la Mairie de Paris ne se gène pas pour demander aux propriétaires de ravaler leurs façades sur rues ou sur cours ! Pourquoi reste-t-elle passive face à de tels endroits ? Trop de passages privés sont dans cet état comme si on laissait volontairement le sort s'acharner sur eux (cf article du 15 mars 2013 ). Paris ne peut pas devenir un immense atelier de peinture à ciel ouvert pour barbouilleux !
Dominique Feutry