Habilement et sobrement stylisés, ils apparaissent au détour de la rue des Blancs Manteaux (IVe) devant le N° 27. L’un est noir, l’autre est rouge, une allusion sublimée à l’œuvre de Stendhal…?
De quoi s’agit-il ?
Deux potelets ont été harmonieusement peints et personnalisés. L’un représente une femme dont la bouche est soulignée de rouge, l’autre un homme avec monocle, moustache et cravate. Le souci du détail a conduit l'auteur à ne pas oublier de dessiner des chaussures à chacun, à même le trottoir.
Avec très peu de couleurs, le peintre qui s’est adonné à cet habillage a réussi à transformer en un couple amusant, sans gâcher, avec un effet agréable, ces deux piquets en métal. Ils ont quitté leur état d’"anonymes" pour celui d’ "humanisés" sans choquer, avec une simplicité de bon goût, non sans talent et délicatesse.
Bravo l’artiste pour cette forme agréable d’art de la rue.
Dominique Feutry