Physionomie habituelle du COX BAR, 15 rue des Archives dans le IVe ; un peu plus de monde, un peu moins suivant l'heure, le jour, la date, le temps mais toujours beaucoup de consommateurs qui occupent le trottoir et la chaussée rue des Archives et square Ste Croix de la Bretonnerie.
Riverains et associations se sont groupés pour demander des comptes à l'Etat qui a peu fait jusqu'à présent pour mettre de l'ordre à cette situation choquante. Une requête en légalité a été déposée au Tribunal Administratif (notre article du 5 mars 2013). Mettant à profit son délai de deux mois pour répondre à une première et simple demande, la Mairie nous fait une surprenante révélation.
Dans un courrier datant du 15 avril 2013, la Direction de l'Urbanisme nous dit ceci :
"La SARL TRIBORD, ancienne exploitante du COX BAR, était titulaire d'une autorisation de terrasse ouverte de 9,00 m x 0,80 m au 15 rue des Archives à Paris 4ème depuis le 12 août 1996. Cette société ayant été radiée du RCS (registre du commerce et des sociétés - NDLR) le 4 décembre 2003, cette autorisation est désormais caduque et la société BRV (exploitante du COX BAR - NDLR) ne peut s'en prévaloir. Un courrier a été adressé au gérant de cette dernière afin de l'inviter à retirer l'affichette apposée sur sa devanture".
On se souvient que le Commissaire Central du IVe avait demandé au Préfet de Police, au printemps dernier, d'obtenir de la Mairie de Paris que l'autorisation (présumée, on vient de l'apprendre) de terrasse lui soit retirée, et que le Préfet n'avait pas jugé opportun de donner suite (notre article du 22 octobre 2012). Voilà un noeud qui se défait tout seul ! C'est de bon augure pour la suite de notre démarche, qui n'a d'autre but qu'obtenir de l'autorité compétente la résolution d'un problème aigu d'occupation de l'espace public, dénoncé avec insistance depuis cinq ans par les riverains et habitants du Marais.
Dominique Feutry
Post scriptum, 6 mai 2013 :
Nous apprenons que ce bar a été victime tout récemment pendant la nuit d'un acte de vandalisme contre sa devanture. Nous condamnons vigoureusement ce geste violent, et ce genre de comportement qui n'a pas sa place dans nos quartiers où tout doit être mis au service du "vivre ensemble".