Première terrasse extensive de la rue Rambuteau (IVe) (photo VlM! 12/05/2013)
Nous l’imaginions et nous avions mis en garde les autorités dès la fin des travaux d’aménagement en zone de rencontre de la partie de la rue Rambuteau entre le boulevard de Sébastopol et la rue Saint Martin. Malheureusement nos craintes étaient fondées, les installations extensives sont entrées dans leur phase active. Dès que la pluie cesse sans qu’il soit besoin de voir poindre le moindre rayon de soleil, l’espace public est occupé par des tables installées en toute illégalité par les exploitants des établissements riverains sur les espaces pourtant réservés aux piétons !
Alors nous dira-t-on cela évite le stationnement sauvage des véhicules ! Nous répondons que non. Des pots de plantes non réglementaires ont été disposés par les commerçants eux-mêmes pour l’éviter. Des bancs ont été installés et des verbalisations sont dressées.
Une deuxième terrasse extensive rue Rambuteau (IVe) (photo VlM! 12/05/2013)
Le commerce a-t-il une telle prééminence qu’il doive l’emporter sur toute autre considération ? L’espace réservé aux piétons doit-il être confisqué par d’autres ? Nos impôts doivent-ils servir à subventionner les commerces qui s’installent indûment sur l’espace public ? Pire ce ne sont plus les clients qui viennent aux tables mais les tables qui viennent à eux. Le monde à l’envers en fait ! Nous pouvons imaginer ce que cela donnera lorsque toute la rue Rambuteau sera en zone de rencontre ! Rencontre finalement entre des tables, des chaises, des parasols et pourquoi pas des étals agrandis pour la circonstance…au diable les piétons.
Autre terrasse extensive angle rue Rambuteau rue Saint Martin (IIIe) (Photo VlM!12/5/2013)
La société de consommation prime avant tout. Mesdames et Messieurs les responsables de l’espace public, vous ne pouvez pas laisser faire faire n’importe quoi et laisser bafouer les règles élémentaires de civilité. "Vivre le Marais !" vient d’adresser un courrier à la Direction de l’Urbanisme illustré de photographies suffisamment probantes afin que des décisions énergiques soient prises.
Dominique Feutry