Le proverbe que nous avons pris comme titre de cet article peut surprendre et faire sourire, mais il illustre assez bien un phénomène dont l'ampleur ne s'arrête pas de progresser. Nous ne cessons en effet de l’écrire, nous ne cessons de le dire, nous ne cessons d’échanger à ce sujet, nous ne cessons d‘en parler aux élus, la saleté dont l'urine fait désormais partie de notre quotidien et c'est intolérable. Les noctambules en particulier, indélicats et grisés s’en donnent à cœur joie et encore plus les jours de fêtes comme lors des Fête de la Musique ou Gay Pride, pour ne citer que les plus récentes. Même en plein jour ces abus existent. Les réactions des administrés (blogs, conseils de quartier, conversations...) sont de plus en plus vives et de plus en plus critiques.
Exemple de cabines sanitaires pouvant être utilisées lors des fêtes
Notre quartier, comme d’autres d’ailleurs, concentre urine et vomis qui tapissent en abondance nos trottoirs, nos façades et les entrées d'immeubles, plus spécifiquement les lendemains de fête et les samedis et dimanches matins. Odeurs pestilentielles, salissures constituent un bien triste spectacle que nos autorités ne semblent pas suffisamment prendre en compte et mésestiment. Pourtant il s’agit d’une question d’hygiène publique qui représente un enjeu électoral important !
Nettoyer ! Nettoyer ! Verbaliser ! Verbaliser ! Il est indispensable de prévoir dorénavant l’installation systématique de sanisettes et d'urinoirs temporaires sur les lieux les plus fréquentés lors des fêtes, comme celles de juin, afin de limiter ainsi le nombre de malotrus qui ne respectent rien. Nous devons combattre cette situation indigne où l’inconvenance est la règle qui mène à l’insalubrité et donc à d’autres abus et empestent la vie quotidienne des habitants ! N'y-a-t-il pas aussi une responsabilité des exploitants des établissements qui accueillent des centaines de clients alors qu'ils disposent d'un nombre insuffisant de toilettes. Des régles existent en la matière qui ne sont pas respectées. Leur bonne application est-elle bien contrôlée ? Ils doivent s'équiper en conséquence sinon accueillir moins de clients.
Un "anti épanchement d'urine"
Cela ne peut plus durer Messieurs les élus. Il vous faut engager des moyens substantiels pour combattre et endiguer ce fléau ! Il est facile de diminuer les subventions aux associations dont l’utilité n’est pas démontrée. Il serait opportun, comme nous vous l’avons déjà suggéré, de lancer des Etats Généraux de la Propreté en réponse aux Etats Généraux de la Nuit qui font finalement peu de cas de ces questions d’hygiène et de pollution.
Les administrés, mais aussi vos personnels indignés par ce qu’ils doivent enlever, attendent des actions significatives et rapidement visibles, davantage de fermeté et d'engagement. Nous sommes en période électorale et nous voulons des actes car nous n’en pouvons plus de respirer cet air pollué et vicié par l’odeur d’urine.
Dominique Feutry