Un des emblèmes de l'association : le donjon du Temple
C'est désormais un statut envié. En effet, le décret du 12 juillet 2011 a fait de cet "agrément" une épreuve qui élimine les associations de circonstance ou de complaisance, les associations-fantôme dont les adhérents se comptent sur les doigts d'une main, celles qui ne vivent que des subventions du monde politique et de nos impôts.
Désormais pour bénéficier de ce passeport, il faut constituer un dossier qui est soumis à une analyse approfondie des activités de l'association sur les trois dernières années, de la typologie des membres, de la couverture géographique, des ressources financières et de la bonne tenue des comptes. Un conseil : aigrefins et dilettantes s'abstenir !
Dans ses considérants, l'arrêté (*) du Préfet de Paris Île-de-France, qui nous octroie le statut d'association agréée pour cinq ans, souligne que notre association "témoigne d'activités opérationnelles et publiques [....] dans les domaines de la protection de la nature, de l'amélioration du cadre de vie [.....] des sites et paysages, de l'urbanisme et de la lutte contre les pollutions et les nuisances, au niveau des IIIe et IVe arrondissements, comme au niveau de la ville de Paris".
Il ajoute que "le nombre de ses membres cotisants individuellement ou par l'intermédiaire d'associations fédérées est suffisant eu égard au cadre géographique dans lequel l'agrément est sollicité". Il affirme aussi que "le fonctionnement de l'association est conforme à ses statuts et que ceux-ci ainsi que son règlement intérieur permettent l'information de ses membres et leur participation effective à la gestion de l'association".
Enfin, et ce n'est pas le moindre des satisfecits, l'arrêté stipule pour l'association que "les garanties de régularité en matière financière et comptable sont suffisantes et qu'elle exerce une activité non lucrative, avec une gestion désintéressée".
L'agrément renouvelé conformément aux exigences nouvelles, renforce la notoriété, la crédibilité et l'influence de notre association. Il lui fournit en particulier une reconnaissance par les tribunaux qui est souvent refusée aux associations ordinaires, lorsqu'il s'agit de faire valoir leur "intérêt à agir".
Gérard Simonet
(*) arrêté préfectoral n° 20132660007 du 23 septembre 2013