Le nouveau modéle d'abribus probable pour Paris en image de synthèse
Les 1 920 abribus Jean- Claude Decaux installés à Paris voilà vingt ans vont sans doute être remplacés par un modèle plus moderne et high-tech, la Mairie devant donner prochainement son accord. Des fonctionnalités nouvelles faites d’écrans tactiles d’information des voyageurs, de prises USB permettant de recharger les portables, Des systèmes d’annonces vocales sont prévus pour les non-voyants.
Ce nouveau marché devrait être signé le 15 décembre prochain pour 15 ans avec la SOPACT, la filiale de la célèbre enseigne qui on la sait est gage de propreté tant l'entretien du mobilier urbain dont elle a la charge est minutieux. Le nouveau modèle d’abri serait, nous dit-on, aux formes des deux îles parisiennes que sont l’Ile de la Cité et l’Ile Saint-Louis. Les bancs seront munis d’accoudoirs qui aideront les personnes âgées à se lever. Luxe inattendu, une fonction « arrêt demandé » est incorporée afin de demander l’arrêt du bus sans se lever du banc.
Il est prévu que Jean-Claude Decaux qui gére par ailleurs, outre les Vélib’, 136 0000 abribus dans 31 pays, paie une redevance annuelle de 8,32 millions € à la Ville contre 3,9 millions dans le précédent contrat. Pour rester sur les redevances, celle relative aux colonnes Morris atteint 9,4 millions €, contre 1,8 millions précédemment.
Prototype de station de bus JC Decaux qui avait été installé place de la Bastille (IVe)
Deux stations "test" JC Decaux avaient été installées à la Bastille (IVe) près du croisement avec le boulevard Henri IV et au Rond Point des Champs Elysées (VIIe).
Un autre test avait été tenté mi-2012 face à la gare de Lyon avec un autre prototype différent de celui qui a été retenu. L'insatllation est très élaborée avec des parois chauffantes, une lumière tamisée en passant par la Wi-Fi gratuite ainsi que la consultation de livres en partenariat avec l’association Circull’livre. Aujourd’hui cette station du futur n’est plus en très bon état et semble délaissée. Voilà qui est dommage pour un mobilier qui a reçu 4 prix internationaux. Il semble que la Ville et la RATP se soient néanmoins mis d’accord pour poursuivre l’expérience. Une convention d'occupation temporaire du domaine public au tarif très avantageux de 100 euros par mois serait même en passe d’être signée.
En attendant nous ne pouvons que vous recommander d'aller découvrir à l'occasion cette dernière station qui donne un avant-goût du changement qui va ainsi s’opérer. Ce que nous avons constaté de ces nouvelles « cabines » laisse à penser qu’elles s’inséreront sans dommage dans le paysage historique de notre quartier du Marais.
Dominique Feutry