Paris décroche, Paris baisse, Paris recule.
Tels sont les titres des articles de presse consacrés à l’évolution des prix de l’immobilier.
En fait de baisse, il faut plutôt parler de tassement général, l’année 2014 sera vraisemblablement à l’image de 2013.
Nous sommes en effet sur un marché, et dans notre quartier plus particulièrement, où l’offre de logements est insuffisante.
Les professionnels du Marais sont unanimes les prix des biens de qualité et ceux des petites surfaces ne baissent pas, au contraire. En revanche les biens dits courants se négocient sur des délais plus longs mais l’attractivité de notre quartier, la croissance de sa population, sont des facteurs positifs et de dynamisme que l’on ne retrouve pas dans d’autres arrondissements.
Sur un plan plus global, Paris est "à la traîne" des évolutions des autres grandes capitales puisque son rang de ville la plus chère est passé du 4ème au 6ème en deux ans. Mais en 10 ans le prix de l’immobilier a progressé de 180 % à Paris ! Il faut toutefois que les particuliers qui investissent pour louer sont moins nombreux. Certains estiment aussi que les établissements de crédit soumis à des règles de solvabilité plus drastiques sont plus frileux dans l’octroi des prêts et ont réduit la durée maximum de ceux-ci à 20 ans alors que 30 ans n’étaient pas rares avant la crise.
Le marché retrouve donc un fonctionnement plus normal et logique. L’attentisme tant des acheteurs que des vendeurs influe sur le marché.
Néanmoins le Marais fait un peu exception compte tenu de son aura auprès des investisseurs et d’une demande qui est supérieure à l’offre avec moins de mises en chantier et de rénovations.