Jacky Majda, dans le IIIe, a timidement commencé. Nous l'avons informé, ainsi que ses principaux concurrents, que nous désapprouvions la démarche. Comment des gens qui prétendent diriger la cité pourraient-ils se justifier d'avoir recours à une publicité interdite et passible de poursuites, lorsqu'ils nous invitent à leur accorder nos suffrages ?
Il nous a répondu, non pas en se justifiant, mais en rétorquant que Mme Anne Hidalgo faisait pire. Et de nous inviter à aller vérifier ses dires rue du Temple et rue Réaumur. En effet, nous avons découvert la favorite des sondages en effigie, le visage lacéré, sur une armoire taguée. Rien de très glamour.
Dans le IVe, le hasard de nos pas nous a fait rencontrer Anne Lebreton qui scotchait des affichettes. Avec déférence mais fermeté nous lui avons dit que la démarche était contre-productive. Elle y a apparemment souscrit et les affichettes ont disparu.
Les candidats ont à leur disposition un affichage officiel. Il faut qu'ils s'en contentent. Les affiches sauvages les discréditent et jettent des doutes sur leur aptitude à faire respecter les lois et les règlements qu'ils ont la charge d'édicter, dans la mesure où ils s'obstinent à considérer que ces lois et ces règlement ne les concernent pas.
Enfin, nous avons envie de leur dire : "cessez de jouer à un jeu inspiré de la course à l'échalotte (*). Un jeu à somme nulle où les seuls gagnants, pour autant qu'ils soient payés, sont les imprimeurs".
(*) Dictionnaire : "surenchère mutuelle sur un sujet afin de capter des faveurs ou des électeurs"
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