Moto et bicyclette roulant sur le trottoir (Photo Le Figaro)
Vélib’ est indéniablement un succès plébiscité par les usagers. Mais cet engouement induit des abus qui prennent désormais une importance considérable. Les désagréments qui e résultent et que risquent d’amplifier le retour des beaux jours, empoisonnent la vie des piétons et les autorités ne peuvent plus les laisser perdurer et prospérer. Maintenir un tel laxisme en amène d’ailleurs d’autres (deux roues motorisés, rollers, trottinettes…) dans un environnement où l’impunité est de règle.
Prenons quelques pratiques des plus frappantes qui se produisent quotidiennement.
La circulation des bicyclettes à contresens est en soi déjà hasardeuse dans les rues étroites du Marais. Pourtant elle est aussi pratiquée par la majorité des cyclistes dans celles où cela n’est pas autorisé. Pourquoi se priver quitte à provoquer un accident et à en subir les conséquences dès lors que les contrevenants ne sont pas verbalisés.
Autre inconséquence, rouler de front à deux ou trois. Cette situation est loin d’être exceptionnelle et peut l’on sait ce qui peut en coûter pour les intéressés et d’autres victimes potentielles de leur inconséquence.
Enlèvement d'épaves de bicyclettes par la Mairie de Paris
Les trottoirs même étroits sont devenus des pistes cyclables (scooters et motos n’hésitent pas non plus à les emprunter, moteur vrombissant). Gare à ceux qui osent faire une remarque aux contrevenants. Un flot d’injures les attend le plus souvent en retour!
Le nombre de vélos attachés aux potelets, aux poteaux de signalisation en travers des trottoirs qui restreignent l’espace praticable des piétons est légion….Leur nombre grandit au fil du temps. Certains sont quasi abandonnés et démontés par des « pilleurs » sans scrupule donnant cette impression persistante de laisser aller et de mauvais entretien qui nous déplait et choque les touristes.
Alors combien de temps encore allons-nous attendre que des mesures soient prises afin de stopper ces pratiques non autorisées qui polluent chaque jour davantage notre quotidien. Nous savons que les autorités (police, Maire d’ d’arrondissement) ont été à nouveau récemment interpellées par des habitants à ce sujet. Les élections passées des actions énergiques sont dorénavant attendues.
Faudra-t-il hélas attendre un accident dramatique pour réagir …?
Dominique Feutry