Le "Comptoir des Archives" (angle rue des Archives/Rambuteau) et sa "contre-terrasse" sauvage, le 17 juillet 2014 (Photo VlM !)
Il faut parfois prendre des libertés mais toujours de façon raisonnée et non au détriment des autres. Ce n’est malheureusement pas ce que font certains car nous avons fréquemment l’impression que les règles de civilité sont ignorées. Se comporter comme si l’on était seul au mépris d’un savoir-vivre élémentaire c’est oublier ceux qui en subissent les conséquences trahissant des comportements par trop égoïstes.
Les débordements de terrasses pour lesquels nous avons fait paraître plusieurs articles rappellent combien les piétions, les personnes à mobilité réduite, les non-voyants, les parents avec des poussettes et même les piétons ordinaires, sont gênés lorsqu’ils doivent se frayer un chemin entre tables et chaises disposées au-delà des surfaces autorisées. Nous sommes amenés régulièrement à demander à la Direction de l’Urbanisme d’intervenir afin de faire respecter les autorisations données et dresser des procès-verbaux le cas échéant.
Même établissement. La disposition des tables et des chaises, côté Rambuteau, ne laisse aucune place aux piétons au niveau des feux tricolores (Photo VlM !)
Actuellement cet établissement du Marais s’illustre particulièrement par ses débordements de terrasse. Nous avons déjà signalé l’étroitesse de passage qui en résultait pour les passants côté Rambuteau puisqu’ils se retrouvent à un moment pris en sandwich ente le poteau du feu tricolore et les chaises de la terrasse qui s’en approchent dangereusement. Un meuble destiné à desservir les tables des client est fréquemment posé sur le trottoir à l'angle des deux rues réduisant d'autant la surface restant disponible Il faut donc contourner le poteau et s’aventurer sur le bord de la chaussée particulièrement fréquentée à cet endroit.
Non contents de cette gêne occasionnée, les exploitants n’ont rien trouvé de mieux que d’installer une rangée supplémentaire de tables et de chaises au bord du trottoir, côté Archives, comme le montre la photo, laissant un mince passage aux usagers pour se déplacer. Au demeurant nous observons que la terrasse empiète aussi allégrement sur la devant de la vitrine du commerce voisin et occulte partiellement la porte d'entrée de l'immeuble voisin.
Porte d'entrée de l'immeuble du 43 rue des Archives. Quand les chaises seront occupées, les habitants pouront difficilement s'extraire de chez eux ! (Photo VlM)
Ce type de comportement n’est pas tolérable et il est étonnant que des professionnels reconnus se laissent tenter par ce genre de combine.
Dominique Feutry