Christophe Girard, Maire PS du IVe et Conseiller régional (à gauche) et Vincent Roger, Elu UMP du IVe et Conseiller Régional (à droite)
Nous avons publié l'article ci-dessous en date du 23 septembre 2014 :
On sait que Vincent Roger conteste les résulats de l'élection municipale, où Christophe Girard est arrivé en tête avec 55 voix d'avance, au motif que des affiches à caractère diffamatoire qui le qualifiaient de "suppôt de l'extrême droite et homophobe" avaient été diffusées peu avant le vote. Un constat d'huissier en identifiait une vingtaine sur une portion de la rue de Rivoli.
L'argument de Vincent Roger est que cette campagne calomnieuse a provoqué l'inversion de la décision d'un nombre substantiel de votants. Il suffisait en effet que 28 d'entre eux changent d'avis pour que la victoire lui soit acquise.
Vincent Roger a donc déposé une requête en annulation devant le Tribunal Administratif.
La Cour s'est réunie le 22 septembre pour entendre les parties. Le Rapporteur du Ministère Public (l'équivalent du Procureur de la République dans ce type d'instance) a indiqué que les motifs présentés par Vincent Roger étaient "recevables" mais qu'il doutait qu'ils aient été en mesure d'inverser le résultat du scrutin. En conséquence, il a demandé le rejet de la requête.
La décision a été mise en délibéré pour le lundi 6 octobre 2014.
Christophe Girard a déjà fait savoir qu'il ferait appel devant le Conseil d'Etat si la décision des juges ne lui était pas favorable. Vincent Roger déclare qu'il agira de même.
Post-scriptum du 7 octobre 2014
Le Tribunal Administratif a rendu sa décision le 6 octobre 2014 dans ces termes :
"Considérant qu’il résulte de tout ce qui précède que M. Roger n’est pas fondé à
demander l’annulation des élections litigieuses ....
Article 1er : La protestation de M. Roger est rejetée" ....
V. Roger fait appel devant le Conseil d'Etat.
Télécharger la décision intégrale du Tribunal Administratif