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Rédigé à 08:12 dans Actualité, Evènements culturels, Histoire | Lien permanent | Commentaires (0)
Vue de la pollution occasionnée par les automobiles, les industries et le chauffage à Paris (Photo Maxppp)
Les médias sans doute occupés par d’autres sujets ont peu évoqué les pics de pollution que la capitale et la région parisienne ont connu durant le mois de janvier, occupés qu’ils étaient à commenter d’autres sujets.
Néanmoins tous ont retenu la déclaration récente de la Maire de Paris qui souhaite interdire dès le 1er juillet prochain la circulation des autocars de tourisme et des poids lourds les plus polluants dans la capitale à compter du 1er juillet prochain, s’appuyant sur ce qu’ont déjà fait d’autres villes européennes.
Voilà une décision qui nous ravit, bien qu’elle ne soit pas encore sûre dans le mesure où d’une part le périmètre concerné fait encore l'objet de discussion avec l’État et où d’autre part les professionnels crient déjà contre cette mesure qui les empêcherait de travailler...Ils réclament des aides pour acquérir des véhicules propres et cela leur a été promis (50% du prix d’achat) sans compter des réflexions autour de prêts à taux préférentiel . il est clair que si la Maire souhaite appliquer la mesure à l’ensemble de la ville, l’Etat n’est semble-t-il pas d’accord pour aller aussi loin. A priori ce sont surtout les alentours du périphérique qui seront au final concernés.
Mais les chiffres relatifs aux autobus sont assez impressionnants puisqu’ils sont 1.000 à circuler quotidiennement dans Paris. La mesure envisagée ne concernerait que 10 % d’entre eux. Bien entendu les professionnels ont beau jeu d’affirmer qu’ils sont stigmatisés faisant remarquer au passage que leurs véhicules ne sont pas les seuls à polluer. Il a été précisé par exemple que les bus de la RATP ne seraient pas concernés (voir notre article du 28 janvier 2015). Reste aussi les camions et les voitures individuelles roulant au diesel dont l’échéance annoncée d’interdiction de circuler dans la capitale serait 2020…. Mais il ne faut pas oublier non plus le chauffage et l’industrie, sources importantes de pollution.
Un dossier à suivre de très près car si la pollution semble reculer légèrement, sauf lors des pics plus nombreux, il est bon de rappeler qu’en Ile de France 1,4 millions de personnes respirent un air qui est pollué au-delà des normes européennes en matière de particules les plus fines (les fameuses PM10) qui sont les plus dangereuses pour la santé.
Dominique Feutry
Rédigé à 06:29 dans Actualité, Cadre de Vie, Environnement, circulation centre de Paris, Pollution | Lien permanent | Commentaires (0)
La maison de retraite Madeleine Béjart 4 rue de le Perle (IIIe) avant l'incendie
Nous ne pouvons pas rester insensibles au drame qui vient de se dérouler dans la nuit du 27 au 28 janvier dans la Résidence Madeleine Béjart, maison de retraite du 4 rue de la Perle (IIIe) à quelques mètres du Musée Picasso causant la mort d’un retraité pensionnaire et des blessures à 6 autres personnes.
Nous imaginons le traumatisme que ressentent les occupants, le personnel et leurs familles.
50 pompiers ont été dépêchés sur place pour circonscrire l’incendie, après avoir sauvé 4 personnes par la grande échelle. Tous les locataires ont été évacués. Bien entendu une enquête a été ouverte pour déterminer l'origine du sinistre qui s’est déclaré dans l’un des studios de ce paisible établissement et nous associons à la peine provoquée.
Rédigé à 07:04 dans Actualité, Sécurité | Lien permanent | Commentaires (0)
37 rue Charlot, mur pignon de l'immeuble de la rue de Bretagne (IIIe). Le 28 janvier 2015 (photo VlM)
Même vue le 22 janvier 2015 (notez que la moto n'a pas changé de place !) (Photo VlM)
Il ne reste plus grand chose des gambettes du graff que nous avons signalé et commenté le 22 janvier ! Une horde d’afficheurs sauvages a déferlé sur ce mur, sans considération pour l’œuvre qu'il avait accueillie, sans doute contre son gré.
Toujours est-il que ce graff avait une valeur marchande, ne serait-ce que le temps passé par une ou plusieurs personnes et le prix des pots de peintures et des pinceaux. Savoir que tout est anéanti par une bande de béotiens nous serre le cœur.
Nous n'avons naturellement aucune sympathie pour les commanditaires de ces affiches reproduites en plusieurs exemplaires, en application de la méthode bien connue du matraquage systématique. Nous n'avons qu'un souhait, sous forme d'une alternative : (1) que la Direction de la Propreté de Paris colle une amende copieuse au donneur d'ordre avec prélèvement d'office (une procédure qui n'est pas assez souvent appliquée mais qui est à la disposition des autorités) ou (2) qu'une horde de nouveaux vandales viennent sans trop tarder la nuit recouvrir les affiches présentes, en attendant qu'une autre arrive et ainsi de suite ...
Ce cercle vicieux, les autorités de la Mairie de Paris ont le pouvoir d'y mettre fin. Mais il faut pour cela un peu de courage et de détermination. Nous sommes prêts, s'ils interviennent, à leur témoigner notre respect et notre gratitude.
Quant au "graffeur", nous ne serions pas contrariés de savoir qu'il a décidé de chercher des sites plus cléments où son travail a des chances de perdurer.
Rédigé à 16:39 dans Actualité, Cadre de Vie, Environnement, Propreté | Lien permanent | Commentaires (3)
Entrée ouest du marché : portail et fresque (Photo VlM)
Le Marché des Enfants Rouges a subi des travaux d'embellissement qui respectent parfaitement le caractère du lieu. Pas d’esbroufe ici, la ferronnerie des portails est classique et la fresque décorative n'a pas la prétention de se hisser au rang "d'art de la rue".
Un regret cependant : on attendait du maître-chocolatier Jean-Paul Hévin, qui a pris la place de la boucherie Simonneau, une devanture de classe à la hauteur de la qualité de ses produits. Il n'en est malheureusement rien. Avec ses deux grilles en drapeau qui empiètent largement sur le trottoir, son entrée et l'intérieur de la boutique évoquent plus Alcatraz que la savoureuse douceur des chocolats.
Rédigé à 16:01 | Lien permanent | Commentaires (0)
Semi-remorque trois essieux dans une rue étroite du Marais (Photo VlM)
La Maire de Paris Anne Hidalgo vient de déclarer à la presse son intention de commencer dès cette année à réduire l'accès au centre de Paris des véhicules les plus polluants. Elle n'est pas plus précise mais elle vise explicitement les véhicules roulant au diésel.
Nous soulignons régulièrement la situation inquiétante de Paris en matière de particules fines. Elles résultent d'une combustion imparfaite des carburants et du bois de chauffage. Microscopiques, elles se logent dans les bronches et agressent les tissus pour provoquer in fine des cancers des voies respiratoires.
L'apport essentiel en particules de ce type nous vient du périphérique. Traiter le cœur de Paris, de ce fait, n'est pas la panacée mais on aurait tort de se priver, si c'est plus facile, d'une mesure qui va tout de même dans le bon sens.
Il y a beaucoup d'ignorance de la part des parisiens sur ce qui est permis en matière de circulation des poids lourds dans la ville. Aux yeux de tous ou presque, la présence du camion gigantesque qui a été photographié ci-dessus n'est pas permise. Voire ! La présence de ce type de véhicule est régie par le "Règlement Marchandises" de la Ville de Paris. Voici ce qu’il dit dans sa mouture de 2013.
On distingue deux périodes de circulation :
- De 22h à 17h, réservée aux véhicules dont la surface est inférieure à 29 m2 ;
- De 22h à 7h, ouverte aux véhicules d’une surface inférieure ou égale à 43 m2.
- Pour les véhicules propres inférieurs à 29m2, il n'y a pas de restriction (électriques, au gaz ....)
Tout est autorisé, par conséquent, quelle que soit l'heure si les véhicules occupent une surface au sol inférieure à 29 m². Sachant que la largeur d'un camion ne peut excéder 2,55 mètres, sa longueur peut atteindre 11,37 mètres de jour et 16,89 mètres la nuit.
En d'autres termes, si on s'en tient au règlement, un trois-essieux de près de 17 mètres pourrait s'engager dans la rue Pierre au lard (IVe) ou dans la rue des Vertus (IIIe), bien connues pour être particulièrement spacieuses.
Rue des Vertus (IIIe) (photo VlM)
Nous insistons à nouveau après de la Mairie de Paris et de ses responsables des Déplacements et de la Voirie pour cette anomalie soit corrigée en même temps qu'on s'attaque aux mesures susceptibles de réduire par d'autres moyens la circulation de véhicules qui polluent, par leurs émissions mais aussi leur occupation déraisonnable de l'espace public.
Gérard Simonet
Rédigé à 14:58 dans Actualité, Cadre de Vie, Environnement, circulation centre de Paris, Pollution | Lien permanent | Commentaires (3)
Le Montmartrobus électrique en circulation depuis 2011 (Photo AVEM)
Le Président de la RATP Pierre Mongin a précisé lors de ses vœux à la presse que les efforts menés ces dernières années par la RATP n’avaient pas été suffisants sur les bus. L’arrivée du Grand Paris avec ses métros posenten effet la question de savoir ce qu’il convient de faire pour adapter le dispositif existant.
Il a été annoncé que tous les bus devraient passer au vert (80% de moteurs électriques) au cours des 10 prochaines années. Actuellement seulement 30 véhicules sur les 4 500 en service sont hybrides ! Et chacun se souvient de la polémique créée par la commande de bus diesel en 2013 par le STIF, bus qui seront livrés jusqu’en 2017 et qu’il faudra bien amortir...
Outre le "Plan bus électriques", les questions qui se posent sont de plusieurs ordres.
Faudra-t-il supprimer certaines lignes et en renforcer d’autres ? Les premières conclusions sont attendues cet été dans le cadre du projet « Bus 2015 ».
Autre sujet l’ouverture à la concurrence qui sera totale en 2024. Or la moitié des véhicules qui desservent la région Ile de France appartiennent à la Régie, ce qui aiguise les appétits autant du côté des concurrents que de la Régie elle-même.
Une évolution à suivre qui ne doit pas inquiéter les adeptes du bus bien au contraire.
Dominique Feutry
Rédigé à 07:37 dans Actualité, Cadre de Vie, Environnement, circulation centre de Paris, Pollution | Lien permanent | Commentaires (1)
Vue du jardin en terrasse côté Seine, au fond la statue équestre d'Etienne Marcel (Photo Mairie de Paris)
Le jardin privé de l'Hôtel de Ville d'une superficie de 1 600 m2, autrefois réservé à l'appartement du Maire de Paris, devient désormais public les samedis, dimanches et jours fériés.
L'entrée de cet espace vert adossé à la façade Sud est située sur le Parvis, côté Seine. Il surplombe le quai de l’Hôtel de Ville entre la rue de Lobau et le Parvis de l'Hôtel de Ville. On le remarque de loin grâce à l'imposante statue d'Etienne Marcel, prévôt des marchands qui fait face à la Seine. Ella a été exécutée par Jean-Antoine-Marie Idrac et Charles Honoré Marqueste qui l'a terminée à la mort de ce dernier, et fut inaugurée le 14 juillet 1888.
Vue du jardin avec ses massifs prise de l'Hôtel de Ville (Photo Mairie de Paris)
Comme le souligne la Mairie de Paris, "des allées gravillonnées invitent à la promenade et à la flânerie. On peut admirer l’architecture du bâtiment assis sur un banc en pierre entouré d’une végétation accueillante. Quelques bosquets ménagent une atmosphère de sous bois aux extrémités du jardin. Une serre d’hivernage abrite les végétaux fragiles". A noter qu'un espace réservé aux enfants a été prévu.
La statue équestre d'Etienne Marcel exécutée par Jean-Antoine-Marie Idrac et Charles Honoré Marqueste
Les parisiens ne peuvent que se féliciter de cette décision de la Maire de Paris. Il est d'ailleurs curieux qu'il ait fallu attendre autant d'années pour ouvrir aux habitants ce lieu qui finalement leur appartient puisqu'il fait un avec la "maison du peuple" qu'est l'Hôtel de Ville.
Dominique Feutry
Rédigé à 06:51 dans Actualité, Cadre de Vie, Environnement | Lien permanent | Commentaires (1)
La rue du Grenier Saint-Lazare immense parking de cars et de motos (Photo VlM!)
Nous l'avons dit à moult reprises aux élus, à la police et en particulier à Pierre Aïdenbaum Maire du IIIe (notre article du 13 septembre2014) et au Commissaire Central Adjoint Cyril Lacombe (notre article du 5 novembre 2014), le Marais ne doit en aucun cas, et malgré la présence de nombreux musées, devenir un parking pour cars de tourisme et bus scolaires. Deux sujets préoccupent plus spécifiquement en effet les riverains. La rue du Grenier Saint Lazare où les cars s'en donnent à coeur joie en matière de stationnement, du fait de la présence de magasins de duty free et de la proximité du Centre Pompidou, et le Musée Picasso qui vient de réouvrir.
Malgré nos demades réitérées, malgré nos mises en garde, la rue du Grenier Saint-Lazare déjà encombrée par le stationnement des motos est devenue un immense parking de cars qui y stationnent quotidiennement moteurs tournant à plein régime car les toursites doivent trouver la chaleur dans les véhicules lorsqu'ils reviennent de leur visite/achat. Ils n'hésitent pas à se garer devantr les deux arrêts de bus de la ligne 29' et si la place manque à le faire aussi sur la voie réservée aux bus et taxis rue Beaubourg juste après l'intersection avec la rue du Grenier Saint-Lazare !
Rue du Grenier Saint-Lazare, 24 janvier 2014, le bus de la ligne 29 ne peut s'arrêter à son arrêt habituel où stationne un car de toursime ! (Photo VlM!)
Quant au musée Picasso les craintes des riverains pourtant rassurés par le Maire du IIIe sur le fait qu'il n'y aurait pas de stationnement de cars dans les rues adjacentes à l'Hôtel Salé (sauf pour les handicapés) constatent malheureusement aujourd'hui qu'il n'en est rien, des cars en stationnement de touristes se rendant au musée ayant été observés rue de la Perle à la hauteur du N° 2, là où se trouve justement l'arrêt du bus de la ligne 29. Lorsque les chauffeurs de cars "en infraction" dans ce secteur sont interrogés, ils font tous remarquer qu'aucune information n'est donnée sur les sites ad hoc du Musée Picasso, de la Mairie de Paris ou de l'Office du Touisme, quant aux lieux dédiés au stationnement des cars...
Photo d'un car de tourisme prise le 24 janvir 2015 au 2 rue de la Perle (IIIe) (Photo JFLB)
Il faut que les autorités concernées se mobilisent et agissent, les riverains confrontés déjà à la pollution de l'air, aux nuisances nocturnes, aux nuisances sonores, aux dégradations diverses, à l'afflux de touristes aux abords des musées et monuments du Marais, ont la réelle impression d'être des oubliés de la Ville sauf dans le domaine des impôts et taxes qui ne cessent de grimper et dont ils peinent à trouver les véritables contreparties, particulièrement en matière de qualité de vie qu'is sont en droit d'attendre et qui se dégrade sensiblement.
Nous allons alerter uen nouvelle fois le Maire, le Commissaire Central du IIIe dont les sevices sont mobilisés par ailieurs, ainsi que le Président du musée Picasso que Vivre le Marais ! doit rencontrer très prochainement.
Dominique Feutry
Rédigé à 08:10 dans Actualité, Cadre de Vie, Environnement, circulation centre de Paris, Paysage de la rue, Pollution | Lien permanent | Commentaires (1)
Membres du Conseil d'Administration de l'association. Au fond au centre, Paul Meillon, Président et Yves Valleteau de Mouillac, Vice-président
L'association Marais-Temple s'est créée en 1998 avec comme objectif de traiter des sujets liés à l'environnement du IIIe. Elle s'est illustrée dans un combat, conduit par son Président-fondateur Albert Richard-Vitton, contre le squatt dit "Marais-Publique" qui s'était installé dans l'îlot immobilier qui fait l'angle des rues Charlot et Pastourelle, une résidence rénovée par la Cogédim, où le Maire Pierre Aidenbaum a obtenu que des logements locatifs soient réservés à hauteur de 25 % de la surface habitable.
Marais-Temple s'est consacrée par la suite à la mémoire de la famille royale emprisonnée au donjon du Temple en 1792 et au petit roi Louis XVII, mort en 1795 à l'âge de dix ans, dans sa prison du Temple si on en croit les récentes enquêtes sur l'ADN de son coeur conservé dans la crypte de la Basilique de Saint-Denis.
L'assemblée générale extraordinaire qui s'est tenue le 22 janvier 2015 à la Maison des Associations du IIIe a résolu de dissoudre l'association, faute d'un candidat volontaire pour en assurer la présidence et la gestion. Ses actifs seront partagés entre le Mémorial de France à Saint-Denis, pour les deux-tiers, et "Vivre le Marais !" pour le tiers restant.
Louis XVII, par William Vallée
Un tableau de Louis XVII peint par William Vallée, propriété de Marais-Temple, est légué à l'église Sainte-Elisabeth de Hongrie (IIIe), où il sera périodiquement exposé.
"Vivre le Marais !", qui a longtemps coopéré avec Marais-Temple sur les questions environnementales et soutenu ses interventions pour que la mémoire du Temple soit préservée, accueillera parmi ses membres les adhérents de Marais-Temple qui le souhaitent.
En matière de mémoire nous signalons à nouveau et sans bien comprendre pourquoi il faut tant de temps pour la remplacer, que la plaque en marbre qui était apposée sur le mur extérieur de la Mairie du IIIe (côté rue Eugène Spuller) a été enlevée il y a plusieurs mois suite à sa détérioration. Elle rappelait l'endroit où fut emprisonnée la famille royale à la Révolution. Suite à un article du 19 juin 2014 sur ce sujet et à une rencontre de "Vivre le Marais !" avec Pierre Aïdenbaum, à la fin de l'été (notre article du 13 septembre 2014), ce dernier avait annoncé qu'elle allait être remplacée en précisant qu'un matériau moins fragile que le marbre était recherché. Depuis lors aucune nouvelle et les mois passent.
Nombreux sont ceux qui attendent que la plaque réapparaisse.... Il serait regrettable que le lieu ne fasse plus référence à cet épisode de notre histoire.
Rédigé à 13:26 dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)