Fête la nuit près du Pont Alexandre III (VIIe)
De récentes informations révélées dans la presse et relatives à un problème de santé publique dénoncent le rejet par les bateaux et les péniches, directement dans la Seine, « des matières fécales, de l’urine de leurs toilettes ainsi que leurs eaux usées (cuisine, lave-vaisselle…) ? ».
Saisis par l’association « Accomplir » du réseau "Vivre Paris !" dont fait partie "Vivre le Marais !" plusieurs maires d’arrondissement profiteront du Conseil de Paris de ce 26 mai pour interpeler la Maire et le Préfet de police sur ce sujet.
Ce que ne disent pas les journalistes, c’est qu’au-delà du problème de santé publique particulièrement grave qui se pose si ces pratiques de rejet étaient avérées, nous avons là l’illustration des dérives du système tout festif que la municipalité de Paris développe depuis de nombreuses années. Ainsi les barges installées sur les quais de Seine pour abriter des bars et lieux de fête ne peuvent qu’entrainer ce type de conséquences et d’abus. Chacun agit à sa guise, consommateurs et exploitants réunis. Au diable si l’on souille la Seine, si l’on souille nos rues, du moment que le tiroir-caisse se remplit.
Ces constats valent aussi pour le tourisme de masse que la mairie n’a de cesse d’encourager, la dernière nouveauté étant de faire de Paris la première destination du tourisme de nuit. Toujours plus sans aucune considération pour les habitants qui rappelons le sont juste bons à acquitter les impôts qui financent les conséquences des dérives du tout festif !
La Seine serait polluée par divers rejets provenant de bateaux qui y circulent
Dérives en matière de propreté, de santé publique, de bruit, de sécurité, d’alcoolisation massive notamment des jeunes. Nous ne cesserons jamais de répéter ces constats que la Mairie ignore tout en laissant imaginer qu’elle s’en préoccupe. Le conseil de la nuit, la multiplication des terrasses y compris sur les toits, pour ne citer que ces deux exemples, en sont la parfaite illustration.
Pourtant des lois et des règlements existent, il suffit de les faire appliquer, mais à l’évidence on ne veut pas freiner un business lucratif.
Et tant pis pour les parisiens taxés de grincheux dès qu’ils osent aller à l’encontre de ce qui est présenté comme un eldorado...On sait hélas ce qu’il en est !
Dominique Feutry