Pseudo masseurs installés place de Thorigny (IIIe) le 17 mai (Photo VlM)
Nombre de communes ont dénoncé cette « activité » de pseudo masseur des rues qui a pris racine à l'origine sur les plages du littoral notamment. Certaines enquêtes de journalistes n’hésitent pas à avancer qu’il s’agirait de « réseaux mafieux asiatiques ». Il n’empêche qu’il y a en l'espèce, comme le précise un arrêté de 1962, exercice illégal de la médecine, en l’occurrence du métier de kinésithérapeute, d’autant que ces soi-disant soins sont payés et en espèces. Il suffit d’observer…
Les forces de l’ordre interviennent de temps à autre et dispersent les contrevenants y compris d'autres types de vendeurs à la sauvette (voir notre article du 9 juin 2014) qui partent souvent avant d’être délogés, mais ils ont vite fait de revenir lorsque la maréchaussée n’est plus en vue.
Alors que faire ?
L’arsenal contre ces pratiques semble assez aléatoire et peu efficace. Le législateur prompt à produire des réglementations multiples ferait bien de s’intéresser davantage à ce trafic qui est exercé dans l’illégalité la plus totale, échappe aux taxes et à l'impôt et vient concurrencer les professionnels établis légalement...
Dominique Feutry