Intérieur du restaurant "Le Jules" installé dans le Carreau du Temple (IIIe)
Alors que les riverains se sont offusqués de constater que le restaurant du Carreau du Temple, « Le Jules », avait installé une terrasse non autorisée, nous avons relayé d’ailleurs leur surprise dans un article du 7 juin, la presse fait état d’un nouvel épisode dans ce feuilleton à rebondissements.
Il est indiqué en effet qu’après avoir retiré finalement sa terrasse, « le gérant du restaurant le Jules, réclame 244.161 € d’indemnités pour manque à gagner » au responsable de la Société publique locale du Carreau du Temple présidée par le Maire du IIIe arrondissement.
La raison tiendrait à la difficulté d’exploitation de ce commerce causée par des températures jugées anormales, soit très basses soit très élevées, et donc inadaptées qui règneraient dans le restaurant, ce qui ferait fuir la clientèle. Sans doute le phénomène est-il la conséquence de la structure même de la halle où l’établissement est abrité.
Force constats d’huissier, lettre recommandée, force communications dans les médias, tous les moyens ont été mis en avant pour justifier cette demande assez inattendue. On s’interroge toutefois sur les conditions dans lesquelles les sportifs qui fréquentent les installations du Carreau peuvent pratiquer leur entraînement ? Et sur ce plan aucun avis négatif ne nous a été signalé.
Finalement est-ce que toute cette théâtralité n’est pas une manœuvre pour forcer l’obtention d’une autorisation de terrasse ? Ou bien est-ce tout simplement un cas d’école qui illustre le surnombre de bars et de restaurants trop souvent considérés par ceux qui les ouvrent comme le Graal pour remplir ses poches alors que la concurrence est forte et que la situation économique n’est pas des plus favorables ?
Reste que cette affaire doit être méditée par tous les acteurs concernés.