Le 29 était désespérément absent sur la ligne le 20 juillet au matin sans la moindre indication donnée aux usagers
Ce 20 juillet, la circulation des bus notamment dans le Marais est à marquer d’une pierre noire. Certes il y a des travaux dans Paris, mais les usagers doivent–ils pour autant être pris en otage ?
Aucune indication fiable dans les abribus qui affichent de délais d’arrivée à tout va, sans que le moindre bus arrive … Que fait-on des personnes qui travaillent ? Tout le monde n’est pas en vacances ? Que pensent les touristes qui en plus, doivent se familiariser avec une organisation qui leur est étrangère, devenue une désorganisation.
Lamentable ! Les vacances sont-elles devenues synonymes de désorganisation ?
Des représentants de la RATP nous ont indiqué que les horaires des écrans des abribus étaient dorénavant gérés par le STIF (Syndicat de Transports d’Ile de France) et non plus directement par la RATP entraînant davantage de lourdeurs.
Ainsi ce matin les responsables en charge de ce sujet étaient, toujours selon notre interlocuteur, injoignables, ce qui rendait impossible de trouver un intervenant pouvant programmer sur les écrans des abribus les modifications d’horaires, les retards, voire les changements d’itinéraires, laissant ainsi les usagers à leur triste sort.
Il faut remédier à ce genre de pagaille, ce n’est pas tolérable, la période estivale ne doit pas être celle de l’abandon !
Un nouvel abribus rue Rambuteau (IVe)
Plusieurs articles de presse indiquaient récemment combien l’installation des nouveaux abris bus prenait du temps, nous citons le Figaro « Ainsi les Parisiens constatent-ils avec effarement qu'il faut souvent cinq à six mois pour installer les nouveaux Abribus que la ville de Paris a décidé de tous remplacer, soit 1850 unités au total… Ce sont les voyageurs de bus qui font actuellement les frais de désagréments inédits… durant des mois et des mois, le système d'information par lequel la RATP prévient les voyageurs des temps d'attente est HS (hors service)… JC Decaux et la RATP ayant manifestement des difficultés à se coordonner. »
Il est même souligné que le parisiens ne comprenaient pas la nécessité de changer les abribus, mais ils n’ont pas connaissance du contrat de concession d’une durée de 15 ans qui oblige, afin de maintenir des conditions égalitaires d’appels d’offres, de repartir « à zéro ».
Une autre aberration et une perte d’argent bien inutile en ces temps de vaches maigres !
Dominique Feutry