Ventes à la sauvette de livres derrière l'atelier Brancusi rue Rambuteau (Photo VLM)
Fruits, légumes, babioles, livres, eau fraîche, cuirs, artisanat… les vendeurs à la sauvette ne sont pas à cours d’idées et s’installent sur des tréteaux de fortune ou même le sol non loin des bouches de métro (voire dans les couloirs du métro) dans les lieux touristiques restant aux aguets en prévision de l’arrivée éventuelle de policiers.
Dans un article du 9 juin 2014, nous indiquions qu’il était « dommage que le "trafic" organisé par ces personnes perdure grâce à des "clients" peu scrupuleux qui achetaient les produits proposés et encourageaient de ce fait ce commerce non autorisé».
Plus récemment dans un article du 20 mai 2015 relatif aux pseudo masseurs installés Place de Thorigny (IIIe), nous constations que « l’arsenal contre ces pratiques semblait assez aléatoire et peu efficace. Le législateur prompt à produire des réglementations multiples ferait bien de s’intéresser davantage à ce trafic qui est exercé dans l’illégalité la plus totale, échappe aux taxes et à l'impôt et vient concurrencer les professionnels établis légalement... ».
Etal sauvage de fruits près de la station de métro Rambuteau (Photo VlM)
Les vacances d’été et l’afflux de touristes multiplient les vocations. Le nombre de vendeurs installant leurs marchandises à même le trottoir ne fait par exemple qu’augmenter le long de la rue Rambuteau (IVe) sous les arbres, côté Centre Pompidou face l’enseigne Leroy-Merlin et au cinéma MK2, un lieu de passage extrêmement dense.
Il faudra bien, tôt ou tard, résoudre ce « trafic » illégal qui échappe à tout contrôle. Le problème est entre les mains des autorités…
Dominique Feutry