L'affiche qui inonde le Marais depuis le début de l'été avec les références du commanditaire (John F. Kennedy Presidential Library)
Impossible de ne pas reconnaitre l’affiche publiée ci-dessus. Elle inonde véritablement le quartier… ainsi que d’autres à l'extérieur du Marais. Certes les personnages concernés sont intéressants et rappellent avec nostalgie à beaucoup, au-delà du drame de Dallas, une époque aujourd’hui révolue.
Mais doit-on pour autant se permettre, le sujet étant « porteur », de poser l’affiche à tous les coins de rues, sur les barrières de travaux et sur les murs où l’affichage est interdit ?
Il s’agit d’un véritable matraquage par l’affiche que subissent visiteurs et habitants du Marais. Personne ne peut manquer l’existence de cette affiche et donc des expositions mentionnées !
Mais il est encore plus surprenant de constater que ces affiches ont été laissées en l’état quasiment partout. Personne n’est venu les retirer… Les services de la Ville chargés d’organiser les enlèvements semblent s’être endormis sous l’effet combiné des congés d’été et de la canicule. Cette inaction pose question d’autant que le commanditaire des affiches et donc de leur pose est nommément désigné sur les affiches elles-mêmes.
A quelques mètres du musée d'Art et d'Histoire du Judaïsme, des affiches sauvages qui tardent à être enlevées (Photo CL)
Ce manque d’empressement est étonnant et ce d’autant plus qu'une nouvelle exposition est déjà annoncée par de nouvelles affiches émanant du même commanditaire. Elles fleurissent elles aussi le long de la rue des Francs Bourgeois (notamment sur le mur de l'Hôtel de Lamoignon), rue du Temple et dans biens d'autres artères donnant d’ailleurs des idées à ceux qui constatent, comme nous, le laisser-faire ambiant.
Mais que font les services chargés d’organiser leur enlèvement, vont-ils verbaliser les commanditaires ?
Dominique Feutry