Balali balalan, sculpture mobile sur bronze (Photo VlM)
Nous avons rencontré l'artiste, qui est aussi architecte-urbaniste. Il y a dans ses œuvres deux composantes qui ne relèvent pas forcément de la sculpture : le mouvement et le temps.
Laissons le parler : "l'objet se travaille avec des outils simples, primitifs, familiers, change de couleur avec le ponçage et la patine, se soude sans rechigner. Il brille au soleil, s'oxyde avec le temps. Et il a l'âge du bronze. L’œuvre imaginée est libre de son équilibre. Sa pesanteur s'efface dans un mouvement perpétuel"
Le nom de la sculpture attise notre curiosité. Pourquoi "Balali, balalan" ? Gilbert Weil : "C'est une petite comptine qui se chante sur deux notes. Balali, balalan, c'est les cloches de Montauban qui sonnent à tout vent et comme les cloches c'est une sculpture qui se balance en oscillant. Une légère poussée met l'anneau en mouvement et fait disparaitre le poids de l'ensemble".
Gilbert Weil
Galerie Koralewski
92 rue Quincampoix
75 003 PARIS
jusqu'au 26 septembre 2015
du mardi au samedi de 14h00 à 19h00