On trouve ici ou là dans le IIIe ces moulages en plâtre en forme de bas-reliefs, décoratifs et sobres, collés sur certains murs, qui nous engagent à deviner le sens du message qu'ils véhiculent.
Chacun peut y aller de son interprétation.
La cage d'écureuil, dans des temps éloignés, a servi de moteur humain pour actionner des engins, notamment des grues. Une personne enfermée à l'intérieur avait pour fonction de poser un pied sur le barreau à 45 degrés. Son poids faisait tourner la cage. Il ne lui restait plus qu'à enchainer en marchant pour que l'ensemble tourne à vitesse régulière en fournissant un couple apte à assurer une fonction dynamique.
On peut penser que l'artiste de la rue qui s'est exprimé ainsi nous présente une vision de l'homme esclave de la société ou de son entreprise, qui court après le temps, attaché-case à la main et cravate au vent ; un temps qui le dévore.
Un détail pratique cependant : dans la position inopérante où il se trouve, au point bas de la cage, ce personnage s'active pour rien car la roue est vouée à rester immobile.
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