Sur le dessin, on aperçoit très nettement le pan coupé à l’arrière de l'abribus, qui laisse passer l'air. Sur la photo, au-dessus, l'ouverture a été comblée
Dans un article du 20 mars 2015 nous écrivions à propos des nouveaux abribus, comme ceux installés rue Rambuteau, qu'ils ne faisaient pas l'unanimité, qu'ils étaient "mal abrités, exposés aux 4 vents... et si les usagers reconnaissent une belle ligne à ce mobilier urbain ils n'en étaient pas moins critiques quant à ses fonctionnalités pratiques... allant jusqu'à regretter les anciens abris qui les protégeaient mieux de la pluie ou du froid. Ils ne comprennent pas notamment pourquoi une partie de la paroi arrière est ouverte ?".
Pour une fois les usagers ont eu raison de protester, le Conseil de Paris vient de décider d'allouer 300.000 € pour que ces abribus installés par la filiale SOPACT (groupe Jean-Claude Decaux) soient modifiés et deviennent un véritable endroit qui protège des courants d'air.
Cet épisode qui n'est pas sans conséquente financière montre une nouvelle fois qu'il est préférable de s'appuyer sur l'avis des usagers plutôt que sur celui résultant d'études poussées, souvent facturées fort cher et dont on voit aujourd'hui les conséquences !
Dominique Feutry