Affichage sauvage à l'angle des rues de Turenne et du Parc Royal (IIIe) (Photo VlM)
Lorsqu‘un immeuble ou un commerce est inoccupé ou si une ruelle, un passage étroit n’est pas fermé, alors il est vite l’objet d’une attention particulière de la part d’afficheurs, tagueurs et salisseurs de tout poil. En quelques jours, les « décorations » pleuvent et enlaidissent rapidement les lieux et cela est pire encore quand l’abandon dure depuis des mois.
Tel est le cas au 51 rue de Turenne (IIIe) où les affiches pullulent depuis des semaines sur l’ensemble des vitrines formant angle avec la rue du Parc Royal.
La circulation automobile et piétonne est assez importante sur la rue à cet endroit, y compris rue Saint-Gilles où passent nombre de véhicules. Passants, habitants touristes, cyclistes, conducteurs et passagers constatent la mauvaise tenue de cet endroit bien moche, à quelques pas de la place des Vosges ! Il tranche avec les environs plutôt bien entretenus.
Le problème est que cet immeuble est à l’abandon et que les propriétaires n’ont sans doute que faire de mettre les vitrines en ordre. Il faudrait pourtant que l’Administration ait les moyens de mette en demeure ces « contrevenants » ou agisse de concert avec eux afin de gommer ces collages, car aujourd’hui les services de la propreté ne peuvent pas intervenir seuls sur les vitrines (même s’il n’y a plus d’activité dans les magasins), ce n’est pas de leur compétence.
Alors ne serait-il pas utile que la Ville édicte des règlements plus contraignants afin de mettre en demeure les propriétaires afin qu'ils nettoient leurs devantures et leurs murs. Il est en effet difficile de prendre les pollueurs sur le fait, et si les commanditaires des affiches sont identifiés, peu leur chaut de payer l’amende qui est déjà intégrée dans le prix facturé à leurs clients !
Toute une législation à revoir ne serait – ce aussi que pour endiguer la gabegie de papier induite et les arbres nécessaires abattus inutilement
Dominique Feutry