Immeuble 30 rue de Rivoli-23 rue du Roi de Sicile (IVe) (photo VlM)
Les membres de notre association sont fondamentalement des particuliers, seuls ou en couple voire en famille. Mais dès le début de notre activité, des collectivités ont décidé de nous rejoindre. La plus classique est la copropriété. On en dénombre vingt cinq dans l'association, auxquelles vient de se joindre celle du 30 rue de Rivoli dans le IVe, immeuble traversant qui donne aussi sur la rue du Roi de Sicile, au n° 23.
Porte d'entrée du 30 rue de Rivoli
L'évènement nous fournit l'occasion de dire quelques mots de l'architecture de cette rue de Rivoli, typique de la période haussmannienne, dont la construction se situe à partir de 1860. Les immeubles comportent cinq étages et sont dotés de balcons aux deuxièmes et cinquièmes étages. La ligne de fuite horizontale, le long de la rue, est affirmée par les fenêtres et des corniches qui s'enchainent les unes aux autres.
La jonction avec la rue Saint-Antoine, dont nous avons déjà vanté les mérites dans un article du 28 janvier 2010 et avec les rues plus ou moins parallèles que sont François Miron, Verrerie et Roi de Sicile, a produit des bizarreries qui font aussi le charme des lieux : remontée du début de la rue des Archives, escaliers nord et sud de la rue Cloche-Perce, marches des Mauvais Garçons, biseau de la Pointe Rivoli ...
Les habitants de ce bel immeuble ont donc rejoint les membres déjà très nombreux de l'association. Il faut rappeler que sont adhérents également des associations spécialisées et des collectifs généralement constitués autour d'un sujet qui menace la tranquillité ou la qualité de vie d'un îlot urbain.
Ce caractère polymorphe de "Vivre le Marais !" fait sa force. A ceux qui nous lisent nous disons que leur adhésion, si elle peut être étendue à l'ensemble de leur copropriété par décision d'assemblée générale, ou au collectif auquel ils appartiennent, donnerait plus de poids encore à notre association tout en réduisant le montant de chaque cotisation individuelle. Des cotisations qui sont notre ressource financière exclusive dans la mesure où nous nous sommes toujours refusé, par souci d'indépendance et de dignité, à bénéficier de subventions de la mairie ou de la réserve parlementaire de nos députés.
Gérard Simonet