Sous la halle du Carreau (Photo VlM)
Ouverture aujourd'hui et jusqu'au 24 avril du salon "Urban Art Fair" qui présente dix artistes de cette discipline qui au début n'en était pas une mais le devient.
Né dans la rue, le street art a acquis ses lettre de noblesse - une forme de renommée en tout cas - avec des gens comme Jean-Michel Basquiat, Speedy Graphito ou plus près de nous Miss.Tic et Jérôme Mesnager. En visitant l'exposition qui lui est consacrée dans la halle du Carreau du Temple, on constate que leurs émules ont acquis droit de cité dans les galeries les plus sérieuses et que leurs œuvres se vendent.
Qu'on y soit sensible ou pas il faut y aller. Il y a de belles choses et on est très loin des barbouillages sordides qu'on trouve trop nombreux sur les murs de nos rues. A titre d'exemples :
"Cornered", de Vermibus - 2015 - -œuvre sur papier de 116 x 170 cm. La sensualité à l'état sauvage
"Van Gogh" par Arnaud Rabier Nowart - 2016 - Obsédé par le peintre maudit. Technique mixte sur toile - 160 x 140 cm
Avec 33 galeries présentes et une dizaine d’œuvres par galerie, l'exposition offre un regard global sur l'histoire et la variété du street art.