Mur pignon du 95 rue Vieille du Temple, carrefour Quatre-Fils (IIIe) (Photos VlM)
On ne se lasse pas de le regarder tant il repose la vue de la vision de cauchemar qu'il infligeait aux passants avant les vacances :
Le même mur avant les vacances...
Les personnels des services de la propreté de Paris, dont les bureaux de la circonscription "centre" se trouvent précisément là, vont désormais au bureau la tête haute : ils n'ont plus devant eux ce décor qui sonnait comme un aveu d'impuissance et jetait un doute sur leur engagement au service de l'entretien de Paris.
Que s'est-il passé ?
Des personnes proches du dossier affirment que nous devons cette réhabilitation au propriétaire de la brasserie "La Perle", juste en face en diagonale ; il aurait traité avec le propriétaire du mur et conclu un accord par lequel il en a obtenu la "jouissance" dans le but d'en faire un lieu permanent d'exposition d’affiches.
Nous défendons la position, depuis longtemps, que le "street art" ne doit pas s'affranchir de l'obligation de respecter la propriété d'autrui comme l'y invitent notre constitution et nos lois. Que les œuvres plaisent ou non est une autre affaire. En créant les conditions d'un affichage institutionnel, au bénéfice d'un genre qui a du mal à trouver sa place, celui qui en a eu l'idée fait certainement œuvre utile.
GS