La voie Georges Pompidou fermée à la circulation
Annoncée depuis septembre et après signature d’une convention entre la Ville et Airparif (association indépendante) pour la somme de 128.000 € suite à un vote du Conseil de Paris, nous en savons désormais un peu plus sur les moyens qui vont être déployés pour mesurer la pollution et qualité de l’air suite à la fermeture de la voie Georges Pompidou.
Ce ne sont pas moins de trois camions laboratoires, 80 points de mesure qui seront disposés sur les quais tous les 300 mètres. Sept stations automatiques de mesure des polluants issus du trafic routier (particules fines, dioxyde d'azote et benzène) seront installées sur les axes routiers où s’est a priori déplacée la circulation, y compris certains axes qui sont à l’extérieur de Paris.
Deux campagnes d’un mois sont prévues, une en décembre une autre l'été prochain pour un coût total de 130.000 €.
Les travaux menés par Airparif, en lien avec le Service Parisien de Santé Environnementale (SPSE) de la Direction de l'Action Sociale, de l'enfance et de la Santé (DASES), aboutiront à une somme de résultats qui seront analysés par quatre comités de suivi créés à cet effet (Mairie de Paris, Métropole du Grand Paris, Préfecture de police et Région)
Déjà des voix s’élèvent sur cette campagne et il y a fort à parier que les résultats, quels qu’ils soient, seront critiqués surtout, comme l’annoncent certains, s’il n’existe pas de mesures réalisées avant la piétonisation, donc de possibilités de comparaison, ce qui risque d'amener des interprétations différentes.
A suivre …
Dominique Feutry