Paris fortement polluée aux particules le 1er décembre 2016 (photo L'Obs)
Avec un pic de pollution aux particules qui atteint, aujourd’hui, 100 à Paris, et au-delà dans l’agglomération, sur une échelle ce 0 à 100 d’Airparif, les parisiens et franciliens sont soumis à rude épreuve ce jeudi après un mercredi calamiteux.
Certes le stationnement résidentiel est gratuit, certes la préfecture de police a pris la décision de baisser toutes les vitesses autorisées de 20 km/h et les poids lourds en transit doivent contourner Paris en empruntant la francilienne, mais des voix s’élèvent pour mettre en cause la fermeture des berges rive droite. Décision qui amplifierait le phénomène climatique que nous vivons actuellement. Rien ne le prouve cependant. Le débat à ce sujet n’est pas près d’être clos...
Quant à l’arrivée prochaine de la vignette antipollution présentée comme prioritaire pas la Mairie de Paris en termes de santé publique, elle permettra en effet de décider (mairie et préfecture) en cas de pic de pollution des véhicules qui pourront circuler, elle est déjà considérée comme « une contrainte supplémentaire et discriminatoire » pour l'association 40 millions d'automobilistes. Une association qui laisse entendre présomptueusement qu'elle représente tous les conducteurs et qui ne propose rien pour réduire les effets néfastes des véhicules à moteur dans les villes.
Bien difficile d’y retrouver son latin alors que la pollution s’abat de plus en plus souvent sur les citadins que nous sommes.