Mao Péninou, élu PS du XIXe, maire-adjoint de Paris en charge de la propreté, de l'eau et du conseil de Paris
On sent depuis quelques semaines à l'Hôtel de Ville une volonté de montrer ce qu'on sait faire quand il s'agit de gérer l'environnement de Paris. L'enlèvement des graffitis fonctionne bien, pour autant qu'on dépose une signalisation sur le site "DansMaRue". On aimerait que l'initiative vienne plus souvent des inspecteurs de la propreté ou du personnel des mairies d'arrondissements car les habitants rechignent à faire le travail eux-mêmes mais une fois actionnée, l'application sur Internet (qui pourrait être plus conviviale cependant) donne des résultats tout à fait satisfaisants (deux à trois jours alors que l'engagement est de dix jours).
Les interventions contre l'affichage mural ont été nombreuses. Nous les avons mentionnées dans notre article du 15 février 2017.
Il reste beaucoup à faire pour le mobilier urbain dont le manque d'entretien nous a conduit à en parler il y a trois jours en appelant les services de la propreté au secours ! Voici ce que nous répond M. Péninou dans un message reçu ce jour :
"Nous venons de faire un bilan sur les opérations de désaffichages dans les arrondissements du centre. En 2016, une surface totale de 7.100 m² d’affichages sauvages a été désaffichée. Sur le mois de décembre, c’est 500 m² d’affichage qui ont été enlevés.
Enfin, nous avons pu lancer tout au long de l’année 2016, 68 procédures de recouvrement [d'office - NDLR] dans votre quartier.
Nous continuons également à travailler à des propositions concrètes autour de ces questions afin de donner aux municipalités les pouvoirs d’agir contre ces sociétés (qui ont recours à l'affichage interdit - NDLR). Nous avons également saisi la préfecture de Paris. Je ne manquerai pas de revenir vers vous quand nous aurons pu avancer sur ces sujets".
Nous avions demandé par ailleurs des explications car le site de la société prestataire d'affichage (sauvage) Urban Act affirme que la Mairie a été leur client en 2013, notamment pour l'opération "roulez jeunesse".
Mao Péninou nous répond ce qui suit :
"Il est vrai que la Ville de Paris a dû travailler avec Urban Act par le passé, ce qui m’a amené quand je l’ai découvert à faire un rappel sur l’utilisation des marquages au sol aux services de la ville. Cependant, nous avons pris la mesure de leurs actions dès 2013 puisque nos premières verbalisations à l’encontre de cette société remontent à cette date. Très concrètement, nous avons procédé à des recouvrements envers cette entreprise pour un montant avoisinant les 80.000 euros depuis 2013, ce qui démontre, s’il en était nécessaire, notre engagement sur ces sujets".
L'immense placard d'affiches sauvages du 37 rue Ste Croix (IVe) a disparu remplacé par une barricade qui se veut dissuasive
Dont acte. Le passé nous intéresse moins que le futur en dépit de ses vertus éducatives. Si la mairie et ses services poursuivent dans la voie de l'intransigeance à l'égard de ceux qui ne respectent pas le règlement de la publicité de la Ville de Paris et réagissent avec la rapidité qui convient elle parviendra à juguler ce phénomène qui enlaidit Paris et le discrédite.
GS
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