La station de métro Rambuteau à l'angle des rues Beaubourg et du Grenier Saint-Lazare (IIIe)
Depuis plusieurs mois déjà, les portes automatiques permettant de sortir côté rue du Grenier Saint-Lazare de la station de métro Rambuteau (IIIe) sont en panne et c’est avec bien des difficultés que les passagers habitués et occasionnels doivent les pousser pour pouvoir passer. Ne parlons pas des touristes nombreux qui empruntent aussi cette sortie pour visiter le Centre Pompidou. Pour des personnes âgées ou fragiles cela est même impossible, il faut aller vers l’autre sortie extrémité de la station rue Rambuteau pour pouvoir retrouver l'air libre !
Nous avons signalé cet état de fait sur la boîte mails des réclamations/suggestions de la RATP. Une réponse nous remerciant pour ce signalement est arrivée bien tardivement et annonçait une réparation imminente. D’imminence il n’en fut rien et notre mécontentement grandissant devant tant d’incurie, nous avons adressé un courrier à la présidente de la RATP, Élisabeth Borne, dont nous avions apprécié l’écoute à propos de règlement des terrasses lorsqu’elle dirigeait l’Urbanisme avant qu’elle ne devienne préfète.
Nous attendons une réaction à ce courrier qui pour l’instant ne vient pas.
Pourtant la RATP a entrepris avec force publicité d’importants travaux sur le ligne 11 en cours de prolongation et d’aménagement tout au long de son parcours…
Pourtant la RATP met tout en œuvre affirme-t-elle pour satisfaire au mieux les conditions de déplacement et l’accueil des usagers.
Pourtant la RATP vient de mettre en œuvre cinq suggestions d’usagers retenues à la suite d’un appel à propositions auprès des franciliens, les médias ont récemment relayé l’évènement.
Pourtant avec la chasse aux voitures, les transports en commun, notamment ceux dépendant de la RATP en particulier, devraient tout faire pour faciliter la vie des utilisateurs.
Hélas cet exemple des portes qui ne fonctionnent plus depuis près de 3 mois (?) explique un laisser-aller ambiant inquiétant car il est présent un peu partout. Il traduit un état d’esprit qui se répand sur toute la chaîne de décision et annihile ainsi toute initiative.
Dominique Feutry