Les photos illustrant cet article montrent l'état dans lequel se trouvaient la rue du Grenier Saint-Lazare et le carrefour des rues Michel Le Comte et du Temple (IIIe) le dimanche 7 mai 2017. La saleté est criante et ce n'est plus un épiphénomène à ces endroits, l'un face à restaurant connu et l'autre sur le trajet pour se rendre au Musée Picasso.
Une honte pour le quartier et pour l'image de Paris. Une image qui heurte d'autant plus que l'autre trottoir rue du Grenier Saint-Lazare à la sortie du Quartier de l'Horloge est lui aussi utilisé comme dépotoir permanent alors que ces points noirs ne sont pas les seuls et sont hélas nombreux, nous pourrions citer par exemple l'angle des rues des Blancs Manteaux et des Archives (IVe).
On constate combien l'annonce du 3ème plan de propreté de la Maire n'est que poudre aux yeux.
Tas de saletés au pied du Gymnase de la rue Michel Le Comte, rue du Temple (IIIe) (photo VlM)
Les mesures à prendre en l'occurrence sont pourtant évidentes, il suffit de répertorier les endroits continuellement utilisés comme dépotoirs et de demander au service de la propreté d'organiser des tournées régulières afin d' enlever le saleté jetée à même le trottoir faute de trouver les auteurs et de les verbaliser. La problématique est la même que pour les murs régulièrement tagués et choisis pour l'affichage sauvage. La saleté c'est bien connu attire la saleté !
Sans cette volonté et ce type d'organisation, y compris durant le week-end, le combat est perdu. Il faut remettre en cause le traitement de la malpropreté et des incivilités qui en sont la cause et surtout ne pas baisser les bras, ce sur quoi nous doutons.
Comment font ailleurs les équipes en charge de la propreté pour rendre leur ville propre ? Paris est-elle à ce point une anomalie qu'il soit impossible de la rendre propre ? Nous ne pouvons le croire.
Dominique Feutry