"Dolly" sur roues avec grue modulable et caméra stationnant devant les maisons à colombages n° 11 et 13 rue François Miron (IVe) dans l'attente du tournage d'un long métrage, le 5 mai 2017 (photo VlM)
Le Marais n’en finit pas d’attirer les tournages de films (voir nos articles des 13 mars et 18 septembre 2016, 13 mars et 1er avril 2017). En ce matin 5 mai 2017, de nombreuses rues autour de la mairie du IVe étaient occupées par du matériel roulant, des caméras montées sur des structures à roues (dolly) ou des trépieds. Une foule impressionnante (à laquelle s’ajoutaient les badauds) se pressait dans les rues des Barres, de l’Hôtel de Ville, François Miron, du Pont Louis-Philippe, places Baudoyer et Saint-Gervais.
Barrières fermant la rue François Miron et concentration de l'équipe de tournage sur les marches des escaliers menant rue des Barres (IVe) (photo VlM)
Les affiches apposées dans différents endroits du quartier par la société de réalisation et de distribution cinématographique "Firstep Production" pour annoncer ce tournage étaient plutôt rassurantes « vos commerces resteront ouverts aux jours et horaires habituels » y était-il précisé. Ouf le pire a été évité ! Mais le stationnement dans la plupart de ces rues est interdit depuis le mercredi 3 mai jusqu’ au 5 mai au soir, les heures de tournage se déroulant en effet de 6H00 à 19h00.
Dernière précision, ce secteur du Marais a été choisi pour effectuer des « cascades de véhicules » est-il laconiquement indiqué…
Camions de l'équipe de tournage rue du Pont Louis-Philippe (IVe) (photo VlM)
Si tourner des films sur la voie publique est gratuit, des frais sont toutefois à prévoir et à acquitter avant le début du tournage ou des prises de vues (taxes de stationnement, redevances d'occupation du domaine de la Ville de Paris, frais d'interventions techniques selon les cas et les demandes). Il est difficile d’imaginer compte tenu des sommes minimes en jeu que ces recettes puissent gonfler le budget de la propreté par exemple, ce qui est dommage.
Nous assistons à une nouvelle utilisation du Marais que peu d’entre nous auraient imaginée.
N’en est-il pas aussi de même concernant les locations saisonnières qui continuent à se multiplier et que rien ne vient réguler ?
Dominique Feutry