Le trottoir entièrement occupé par divers mobiliers 3 rue des Guillemites (IVe). On aperçoit en face l'autre trottoir lui aussi occupé certains jours (photoND)
Les abords de l’intersection des rues Sainte-Croix de la Bretonnerie et des Guillemites (IVe) deviennent de plus en plus difficiles à vivre pour les habitants riverains.
Du fait de la fréquentation habituellement élevée de cette voie très passante, très empruntée par les touristes et de l’afflux de spectateurs à certaines heures de la journée au théâtre « Le Point Virgule », l’espace public ne souffre pas d’être encombré par une privatisation rampante. C’est malheureusement ce qui se produit et qui occasionne les désagréments que dénoncent les riverains. Difficulté d’emprunter les trottoirs occupés, bruit et « enlaidissement de l’espace » sont les récriminations les plus citées.
Effigie et affichage imposantes du Point Virgule attachées à de potelets sur le trottoir opposé à celui du théâtre (photo VlM)
C’est ainsi que la terrasse du magasin mi brocante, mi salon de thé, 3 rue des Guillemites, installée depuis l’an passé, qui occupe tout le trottoir (une autorisation avec l'affichette officielle est placée sur la vitrine) se trouve de temps à autre étendue au trottoir d'en face gênant les piétons lorsque des véhicules s'engagent dans la rue. Est-ce normal ?
Autre exemple de l’occupation de l’espace public, le théâtre « Le Point Virgule » qui semble disposer pour ses manifestations (voir notre article du 11 janvier 2017) du trottoir qui fait face à son établissement. Il est en effet utilisé comme une extension pour y installer effigie d’artiste grandeur nature et affiches attachés au mobilier urbain.
Attroupements bruyants le soir devant le théâtre Le Point Virgule (photo ND)
Nous sont signalés aussi des attroupements bruyants tard le soir devant certaisn débits de boissons
Si chaque commerce privatisait ainsi l’espace public pour disposer du mobilier et des supports publicitaires alors que la Mairie réfléchit à la réduction du mobilier urbain, les piétons ne pourraient plus circuler…
"Vivre le Marais !" a informé la Direction de l’Urbanisme et la Direction de la Prévention, de la Sécurité et de la Protection (DPSP) de ces situations.
Dominique Feutry