La mairie de Paris à la peine à endiguer la prolifération des rats !
A la suite de nos articles (1er et 8 décembre 2016) traitant de l'infestation des rats dans les squares de notre quartier, nombre de journalistes, étudiants et chercheurs français et étrangers se sont focalisés sur le sujet (notre article du 15 mars 2017), pendant que la mairie entreprenait des mesures de prévention en fermant notamment 9 squares dont ceux de la Tour Saint-Jacques (IVe) et Charles-Victor Langlois rue des Blancs Manteaux (IVe) tout en lançant l’éradication des rongeurs.
Force est de constater, 6 mois passés, que la situation a peu évolué. Les squares sont toujours fermés, preuve que les rats sont encore présents.et prospèrent.
A qui la faute ?
Aux rats eux-mêmes, rusés et "intelligents" qui ne se laissent pas traquer si facilement dit-on.
A ceux qui continuent à laisser sur les trottoirs et à côté des poubelles, ordures, restes de nourriture et papiers gras dont raffolent nos rongeurs...
A la mairie de Paris qui ne met pas suffisamment de moyens pour combattre les rats (produits de dératisation insuffisamment puissants et moyens humains trop limités).
Les Parisiens sont lassés par cette situation et frustrés de ne pouvoir profiter des squares avec l'arrivée des beaux jours. Ils s'étonnent de croiser encore autant de rats Il sont atterrés par un tel manque de résultat, alors qu'il s'agit d'une question de salubrité dans une ville à forte densité de population, très fréquentée par les touristes par ailleurs !
Pourtant un spécialiste de ces questions, l'auteur du livre "Des rats et des hommes", Pierre Falgayrac, expert en hygiène et sécurité préconise dans son ouvrage des mesures simples, afin de réguler le population des rats, seule solution pérenne à ces yeux.
Il recommande de
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Dératiser les égouts avec des biocides en ciblant très précisément les alentours des commerces de bouche (supermarchés et restaurants), en prenant soin d’utiliser des appâts plus appétissants que la nourriture que les rats peuvent trouver dans les poubelles à la surface ;
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Placer des pièges mécaniques à noyade dans les espaces verts, que l’on déplace d’une semaine à l’autre. Cette méthode permet de ne pas fermer les parcs, car ces pièges sont sans crainte pour l’homme ou les autres animaux (chiens, oiseaux, etc.) ;
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Nettoyer les trottoirs deux fois par jour, surtout aux abords des commerces de bouche ;
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Dératiser une zone un mois avant d’y faire des travaux, car les travaux font fuir les rats des égouts qui surgissent alors sur terre.
Bien entendu une meilleure sensibilisation, une éducation des Parisiens et des touristes qui doivent apprendre à ne pas jeter à terre les restes de nourriture et les emballages, compléteront le dispositif.
Il est grand temps que les équipes ad hoc de la mairie passent la vitesse supérieure !
Dominique Feutry