Quai de l'Hôtel de Ville (IVe) (Photo VlM)
Il se prénomme Jimmy et dit avoir été SDF victime de la Maire de Paris qui refuse de lui attribuer un logement à sa convenance. Citons le : "LOL (mort de rire - ndlr) ! ... Depuis deux mois, trois jeunes graffeurs vraiment très sympas me font une pub d'enfer ! Tant que la Hidalgo refusera de me reloger correctement, c'est à dire logement social décent, ils vont « signer » mon site SDF75 sur tous les gros arbres de Paris ! Il y en a déjà plus de 220.... (voir nombreux articles via Google "SDF75")
Voilà pourquoi les plus beaux arbres de Paris, des platanes centenaires, sont défigurés par cette inscription dont l'auteur explique qu'elle n'est pas de lui mais de sympathisants, des fois que la mairie de Paris s'aviserait de l'assigner en justice pour dégradation de bien public ou autre fondement tout aussi pertinent.
Il reconnait 220 crimes et il est fort probable que le chiffre ait progressé entre temps. Va-t-on le laisser poursuivre le massacre ? Nous prenons contact avec l'Hôtel de Ville ainsi que la mairie du IVe, où Pacôme Rupin, candidat "En Marche" aux législatives a été conseiller municipal et ne peut pas ne pas avoir remarqué cette agression caractérisée contre notre environnement et notre patrimoine végétal. En même temps, nous portons l'affaire auprès du directeur de la DPSP (direction de la protection, de la sécurité et de la prévention), Matthieu Clouzeau, chargé de la répression des incivilités (et c'en est une !)
Si la mairie décide de poursuivre l'auteur au pénal, nous nous porterons volontiers partie civile. Mais on connait la lenteur des actions en justice. Il faut donc sans tarder effacer ces dégradations. A notre avis, s'agissant d'un support végétal vivant, la DEVE (direction des espaces verts et de l'environnement - Carine Bernede) doit associer ses compétences avec celle de la DPE (direction de la propreté - Patrick Geoffray). Nous les saisissons du problème. La priorité nous parait être la suppression des inscriptions sur les arbres ou leur couverture par un voile de peinture inoffensive. En rendant les inscriptions invisibles on découragera le vandale de poursuivre.
GS